Crash meurtrier du Boeing ukrainien, près de Téhéran: la vidéo choc qui inquiète l'Iran

Sur le lieu du crash, survenu près de Téhéran. 

Sur le lieu du crash, survenu près de Téhéran.  . DR

Une vidéo d’une vingtaine de secondes authentifiée par le New York Times montre l’appareil touché par un objet lumineux, avant de s’écraser près de Téhéran. Curieuse coïncidence: le crash du Boeing est survenu presque simultanément avec l’attaque iranienne contre des bases US en Irak.

Le 10/01/2020 à 11h58

Qu’a-t-il pu se passer dans le ciel de Téhéran avant que le Boeing 737-800 de l'Ukraine International Airlines disparaisse des radars? Une vidéo d’une vingtaine de secondes authentifiée par le New York Times montre l’appareil touché par un objet lumineux, mettant ainsi en brèche la thèse iranienne de «l’accident».

Sur les images, on peut en effet voir un objet lumineux grimper rapidement vers le ciel et frappant ce qui semble être un avion.

Le Boeing ukrainien s’était en effet écrasé deux minutes avant son décollage à l’aube du mercredi 8 janvier de Téhéran, et donc presque simultanément avec les tirs iraniens de missiles sol-sol (22) contre deux bases américaines à Bagdad et Erbil, en Irak.

L’hypothèse que l’appareil ait été abattu par un missile iranien, du coup, semble plus ou moins sérieuse. Une hypothèse que le premier ministre canadien Justin Trudeau, avait privilégiée, hier jeudi, en affirmant s’appuyer sur des sources de renseignement canadiennes et alliées.

Pour rappel, pas moins de 63 Canadiens ont péri dans le crash de l’appareil qui devait se rendre à Kiev, en Ukraine.

À l’heure où l’on met en ligne, le Canada et ses alliés, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, évoquent une enquête pour déterminer les causes réelles du crash qui a coûté la vie à 170 personnes.

Hier soir, l'agence américaine en charge de la sécurité des transports (NTSB) a annoncé que les États-Unis allaient participer à l'enquête sur le crash. La France se dit également prête à "apporter son expertise".

Surgit toutefois la question de savoir si l'Iran va se montrer coopérative et faciliter le déroulement de cette enquête. Rien n'est moins sûr, d'autant plus que Téhéran refuse pour l'heure de remettre les boîtes noires de l'appareil sinistré. 

Par Ziad Alami
Le 10/01/2020 à 11h58