Le porte-parole du gouvernement déçoit une nouvelle fois les journalistes

Hassan Abyaba, ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture.

Hassan Abyaba, ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture. . DR

Hassan Abyaba, porte-parole du gouvernement, a une nouvelle fois déçu les journalistes par son recours à la langue de bois face aux questions qui lui ont été posées dans le cadre de sa conférence de presse hebdomadaire.

Le 21/11/2019 à 18h30

Au départ, le ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture a fixé quatre questions auxquelles il a apporté quatre réponses évasives avant de prendre la poudre d'escampette sans prévenir.

Interrogé en premier sur le retard pris dans l'octroi des subventions aux divers organes de presse, Hassan Abayba a répondu que le département de la communication tient à respecter une procédure qui "prend son temps".

A la question de fournir des nouvelles sur la commission royale chargée du nouveau modèle de développement, il a répondu succinctement en affirmant qu'il s'agit "d'un organe doté d'une souveraineté".

Ce sont là ses rares réponses qu'il a daigné apporter. Mais le clou de sa conférence a été la mise en garde qu'il a lancée notamment envers les journalistes: "la nuisance contre une personne est une atteinte qui ne s'oublie jamais". "Al Issaa, la takadoum fiha (pas de precription à la nuisance", a-t-il lancé en langue arabe.

Le porte-parole du gouvernement a en outre passé sous silence sa décision de délocaliser ses conférences de presse du siège de la MAP au département de la Communication.

Les mauvaises langues pensent qu'à travers ce changement de lieu, le porte-parole du gouvernement a voulu mettre fin au direct qu'assure l'agence de presse nationale et du même coup éviter d'éventuelles critiques.

Par Chakir Alaoui
Le 21/11/2019 à 18h30