France–Maroc: pour en finir avec une escroquerie nommée «Affaire Moumni»!

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Pour accueillir Abdelilhah Benkirane et sa délégation à Paris, l’AFP a choisi de remettre au goût du jour la vraie-fausse affaire de Zakaria Moumni… Avec de nouvelles contradictions dans le récit de cet affabulateur.

Le 28/05/2015 à 10h34

Il fallait bien s’y attendre! Alors que le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, se déplace avec une importante délégation pour une visite de travail en France, l’AFP n’a pas raté l’occasion de mettre son grain de sable à cette activité en tentant, encore une fois, d’enrayer la dynamique de réconciliation de l’axe Rabat–Paris. Dans une dépêche mise en ligne, à la veille de cette visite, l’agence française affirme en effet que «la France et le Maroc scelleront leur réconciliation jeudi à Paris, mais des enquêtes judiciaires sur des accusations de torture continuent de troubler leurs relations».

Les accusations de torture auxquelles fait allusion l’AFP ne sont autres que les affabulations de Zakaria Moumni, alias le champion du monde du racket. Ce repris de justice et escroc notoire est devenu la mascotte de ce club de médias et d’ONG qui se vouent corps et âme à torpiller les relations entre le Maroc et la France, servant ainsi des intérêts qui les dépassent. Mais la bonne nouvelle, c’est que plus l’on parle de Zakaria Moumni, plus les contradictions de son récit sont mises à nu.

Le dernier exemple ressort de cette dernière dépêche AFP où on peut lire: «En février, il (Zakaria Moumni) a fourni le nom de deux policiers reconnus sur Internet, dont il affirme qu'ils comptaient parmi ses tortionnaires». Pourtant, jusque-là, le seul «bourreau» présumé que nommait Zakaria Moumni n’est autre que le patron du renseignement marocain, Abdellatif Hammouchi. Et là, subitement, Moumni ajoute deux nouveaux protagonistes à son récit farfelu. Il se met à parler de deux cadres de la DGSN… Bien sûr, maintenant que Abdellatif Hammouchi est nommé à la tête de la DGSN, il fallait trouver le moyen de souiller cette institution. Cela en dit long sur les méthodes de Zakaria Moumni qui n’affabule plus un récit, mais une série digne des telenovelas. A ce train d’affabulation, il ne faut pas s’étonner de voir apparaître, dans les prochains épisodes, des officiers supérieurs des FAR qui ont sans doute aussi pris part à la mémorable séance de torture de Zakaria Moumni.Cela en dit long sur les facultés mentales de ce pseudo-champion qui traîne sans doute les séquelles de violents coups sur la tête qu’il s’est pris dans ses combats en cage d’Ultimate fighting.

Pourtant, dans la même dépêche AFP, on peut également lire que «les expertises médicales et psychologiques sur Zakaria Moumni indiquent que les propos rapportés par la victime sont en cohérence avec la plainte déposée». C’est dire que même la justice française a douté, à un moment donné, de la santé mentale du sieur Moumni. Mais peut-être n’a-t-elle pas suffisamment poussé les investigations pour relever toutes les incohérences dans son discours et, surtout, comment celui-ci a évolué graduellement au fur et à mesure qu’il se rendait compte que sa tentative d’escroquer le régime marocain de 5 millions d’euros était vouée à l’échec. Les incohérences de Moumni ne manquent pas pourtant.

Prenez, par exemple, ses déclarations au sujet de son présumé kidnapping par les membres des services marocains. Tantôt, il dit qu’ils étaient quinze, tantôt ils ne sont plus que treize.

Même quand il parle du commanditaire de son «supplice», Moumni n’a évoqué le nom du secrétaire particulier du roi, Mohammed Mounir El Majidi, que lorsqu’il s’est rendu compte que le Maroc ne se pliera jamais à son chantage.

Des vidéos de ce genre, qui dévoilent les délires et la stratégie de communication de Moumni, on peut en produire dix par jour… tellement cet affabulateur est prolifique quand il s’agit de calomnier le Maroc et ses dignitaires. Mais cela ne sert presque à rien du moment que ce repris de justice (qui fait l’objet par ailleurs de plusieurs poursuites judiciaires) n’a plus aucune crédibilité. Sauf peut-être aux yeux de l’AFP qui s’accroche à cette «affaire Moumni» tel un naufragé s’accrochant à une bouée trouée…

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 28/05/2015 à 10h34