Femen: L’ultime preuve de «l’ongéinisation» de la déstabilisation du Maroc

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La question des droits de l’homme sempiternellement brandie par des ONG hostiles au Maroc, n’est autre qu’un des leviers d’un vaste plan de conspiration contre le régime et ses fondements identitaires, qui s’inscrit dans un stratagème hideux de la déstabilisation du royaume.

Le 08/06/2015 à 14h30

Après l’acharnement continu de "l’Acat", "Amnesty International", "Human Rights Watch" pour clouer le Maroc au pilori en raison de présumées violations des droits de l’homme, voilà donc le tour de "Femen", une nébuleuse organisation ukrainienne ultra-féministe à l’allure sectaire, délocalisée en France depuis son interdiction par son pays d’origine, qui vient de se joindre à cette cohorte d’ONG «allergiques» à l’exception marocaine, en organisant à Rabat un topless impudique sur l’esplanade de la Tour Hassan, une mosquée mondialement emblématique.

Le plus surprenant dans cette histoire burlesque, c’est de constater l’exploitation médiatique faite actuellement en France de cette véritable attaque islamophobe, dans la mesure où ce n’est pas la gravité de l’acte de profanation d’un lieu de culte dans un pays musulman qui fait débat, mais c’est plutôt le prétendu caractère liberticide du régime marocain, dont s'est avidement emparée une certaine presse classée à gauche et connue pour son hostilité à la monarchie.

Du coup, Marguerite Stern et Esther Delamare, qui ont été souverainement et réglementairement expulsées du Maroc en raison de l’offense qu’elles y ont commise, sont célébrées comme des chantres de la liberté, notamment par "L’Obs" qui a accepté volontiers de publier leur article dans lequel elles expliquent "doctement" que leur action au Maroc "a donné au monde entier un aperçu de la réalité de ce pays qui se résume à des pratiques policières fascistes, une liberté de la presse bafouée, un code pénal moyenâgeux, la censure, la délation, le lynchage…", avant de décréter à cet égard, que "la société civile sans distinction de frontière, inculpe la loi du Maroc qui incite à propager la haine, l’injustice et l’exclusion dans un pays monarchiste autoritaire et liberticide".

Quant à "Les Inrocks", il a tout simplement choisi d’interviewer les deux "Femen", qui ont justifié leur provocation préméditée en terre musulmane, par le fait qu’il s’agit "d’un message de soutien au peuple marocain et aux homosexuels a travers le monde", car selon elles, "il est ahurissant d’admettre qu’en 2015, on soit dans un pays dont les représentants de l’Etat puissent penser que l’homosexualité est une maladie", non sans se prévaloir "d’avoir démontré ce qu’on savait déjà, à savoir que le Maroc est un Etat policier, qui pratique la surveillance généralisée et ou les militants sont susceptibles d’être suivis et persécutés".

Autrement dit, ce n’est pas tant l’aveu de ces deux activistes impudiques qui ont prétexté stupidement un grotesque "privilège de nationalité" pour tenter d’édulcorer le fait qu’elles ont été «très bien traitées» lors de leur garde à vue par les autorités marocaines, qui a empêché cette drôle de presse parisienne de laisser les deux «militantes» s’étaler sur le soi-disant caractère répressif de la police marocaine. Laquelle, faut-il le souligner, a décidé de les refouler en France, contrairement à la mésaventure qu’avait vécue, en 2013, Marguerite Stern, lorsqu’elle avait participe en Tunisie à un happening en solidarité avec la "femen" tunisienne Amina Sboui et où, sans même avoir profané un lieu de culte, elle a été condamnée à quatre mois de prison ferme, dont elle en a finalement purgé un seul, dans des "circonstances inhumaines et en ayant été violentée plusieurs fois par les policiers de ce pays", avait-elle soutenu à l’époque.

C’est bien cela la réelle finalité de l’expédition marocaine de Stern et ses deux autres compagnes, en l’occurrence sa compatriote Esther Delamare et l’espagnole Lara Carreres. Elles espéraient ardemment être emprisonnées et traduites devant la justice marocaine pour pouvoir faire le buzz… précisément après avoir eu vent que le parlement français allait se pencher sur l’examen du projet de loi relatif à l’adoption des nouveaux amendements de la convention d’entraide judiciaire franco-marocaine... le 02 juin. Bizarrement, le jour qu’elles ont choisi pour perpétrer leur opération «sextremiste» sur l’esplanade de la Tour Hassan, conçue comme étant un acte provocateur devant leur garantir inévitablement un séjour carcéral au Maroc.

Mais finalement cela a été pour elles un échec des plus cinglant et on comprend parfaitement la hargne qu’elles mettent actuellement à souiller l’image du Maroc dans une presse française hostile et friande de ce genre de mensonges rabâchés et usés jusqu’à la corde par les ONG, qui soutiennent le quarteron de délinquants nationaux ayant déposé en France des plaintes pour torture contre le patron de la police et du contre-espionnage marocains.

Et pour cause, la véritable problématique à laquelle sont aujourd’hui confrontées ces pseudo avocates internationales des Femen, au lendemain de leur mésaventure marocaine, c’est de dissimuler aux yeux de l’opinion publique internationale et en complicité avec les journalistes français qui ont une dent contre le Maroc, les raisons qui les ont incitées à commettre un acte antireligieux dans un pays arabo-musulman.

Car, tout le monde se rappelle du vif émoi ressenti par la majorité de la classe politique française au lendemain de la profanation par 9 Femen, dont Marguerite Stern, des églises Notre Dame De Paris et de la Madeleine en 2013 et de l’indignation exprimée par tous les catholiques de France au lendemain de leur relaxe par la justice de l’Hexagone. Tout le monde se souvient également des déclarations de cette même Marguerite Stern sur les ondes de la radio "Monte-Carlo", notamment lorsqu’elle martelait que "Femen est un mouvement antireligieux et non laïc, qui revendique le droit au blasphème de tous les symboles et lieux de culte incarnant chacune des trois religions révélées, au motif que "là où commence la religion, la liberté de la femme s’arrête".

Alors que retiendront au bout du compte les marocains de cet acte d’islamophobie caractérisé ? Tout simplement que la question des droits de l’homme sempiternellement brandie par les ONG de "l’ACAT", "AI", "HRW", nouvellement "FEMEN", ainsi que leur valet, "l’AMDH", n’est autre qu’un des leviers d’un vaste plan de conspiration contre le régime marocain et ses fondements identitaires, qui s’inscrit dans une stratagème hideux qui a bel et bien pour nom : «l’ongéinisation de la déstabilisation du Maroc». Et c'est d'autant plus vrai qu'il s'agit d'une réalité que les marocains savaient déjà…bien avant d'avoir affaire aux Femen.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 08/06/2015 à 14h30