Vidéo. Covid-19: quand le coaching personnalisé se substitue aux salles de sport

khalil Essalak

Le 02/01/2021 à 20h00

VidéoAyoub El Omari est l’un des initiateurs du coaching personnalisé au Maroc. En ces temps de pandémie, son activité connaît une forte demande. Le360 s’est rendu dans les locaux de ce jeune coach pour en apprendre davantage. Reportage.

Ayoub El Omari a exercé le métier de coach sportif au sein de plusieurs clubs figurant parmi les meilleurs au Maroc. Mais il ne se sentait pas libre de ses mouvements. Afin de pouvoir entraîner des personnes de son choix, selon ses vues, il a décidé de voler de ses propres ailes et mis au point son projet de coaching personnalisé. 

«C’est un concept nouveau au Maroc. Il commence à prendre racine et à connaître un grand engouement. Son principal atout est de permettre au coach d'être plus proche de son client, ce qui aide à combattre le stress et la peur de pratiquer le sport», nous explique-t-il.

Cependant, avant d’entamer les séances d'entraînement proprement dites, un diagnostic est nécessaire pour s'informer du niveau du pratiquant et de ses aptitudes à accomplir des exercices physiques. «Le plus important est que les exercices se déroulent en toute sécurité», souligne Ayoub El Omari. 

Depuis la propagation de la pandémie de Covid-19, le coaching personnalisé connaît un succès grandissant. Au point que notre interlocuteur a, selon ses dires, du mal à satisfaire toutes les demandes. Mais quid des consignes sanitaires? Ayoub El Omari assure que toutes les mesures adéquates sont prises pour éviter toute éventuelle contamination au Covid-19.

«Nous ne prenons qu’une seule personne par séance, parfois deux si elles sont membres d’une même famille. Et avant l’entame des exercices, nous tenons à mesurer la température corporelle des participants. La salle et le matériel sont désinfectés après chaque client», assure-t-il.

S'agissant des tarifs, le jeune coach se contente de dire qu’ils sont très élevés comparés à ceux pratiqués dans les salles de sport.

Rencontrée sur les lieux, Loubna Kheiri dit trouver son compte dans le coaching personnalisé. Elle argue qu’elle peut ainsi s’exercer loin du bruit et sans la présence d’un grand nombre de personnes à ses côtés. «On est [ainsi] plus en sécurité», fait-elle valoir.

Par Ghania Djebbar et Khalil Essalek
Le 02/01/2021 à 20h00