Nos 4 destinations coups de coeur pour l'été

Un voilier racé, des fonds marins, une palette de bleus, azur, céladon, émeraude, turquoise, une île paradisiaque, vous en rêviez? Voici 4 coups de cœur évasion de l'été. A Grenade, Capri, Madère, ou Antalya, il n y aura que le ciel, la mer, la terre et vous!

Le 20/05/2015 à 23h32

Grenade, la belle andalouse

Brûlante, coquette, d’ombre et de lumière, Grenade est comme un bijou niché dans l’écrin de la sierra Nevada. Ce qui surprend le plus, c’est de voir scintiller dans l’or du soir le palais de l’Alhambra, chef d’oeuvre de l’architecture arabe. Que ce soit les arcades légères de la cour des Lyrtes, les plâtres sculptés, les mosaïques de la cour d’El Mexuar, la fontaine des lions, chaque palais rivalise de grâce. Sur la colline voisine, le Generalife était la résidence d’été des émirs. Les jardins suspendus exhalent des parfums de fleur d’oranger et de jasmin. En contrebas, Grenade est aussi une ville foisonnante. Le quartier le plus animé, de style arabe, l’Albaicin, classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco, surplombe la ville à flanc de coteau. Ruelles, placettes paves, c’est là qu’il fait bon diner dans les bodegas ou céder à la coutume du tapeo, la tournée des bars à tapas: fruits de mer, poisons marines et frits …

L’Alhambra, La citadelle rouge de Grenade, une véritable ville dans la ville. Ci –dessus, la cour des Lions, typique de l’architecture arabe


Capri et la baie de Naples

" Est ce possible qu’une ville aussi sale, aussi turbulente ait une âme aussi grasse, aussi bonne, aussi chaude?” En quelques mots, l’écrivain Tahar Ben Jelloun, amoureux de Naples, a dressé un portrait juste de cette ville. Mais Naples c’est aussi ces superbes lumières sur la rade, le fantastique quartier de Spaccanapoli, lacis de ruelles longées d’églises, de cloitres et de palais. Ici, des guirlandes de citrons, là des buvettes où l’on sert le lait d’amande. Naples se déguste, se hume, s’écoute. Au large, Capri, devenue célèbre grâce à ses illustres touristes : Picasso, Cocteau, Gide … A peine débarqué de l’aéroglisseur, c’est en funiculaire que l’on rejoint la ville de Capri, interdite aux voitures. En suivant la rue Matteotti, on se retrouve dans les jardins d’Auguste. Un parc fleuri avec vue sur les Faraglioni, ces rochers dressés en mer. Plus spectaculaire, le haut des falaises dissimule au regard 65 grottes dont la célèbre « grotta Azzurra » qui se visite en bateau.

Madère, un jardin sur la mer

Bemvenido ! A peine débarqué à Funchal, la capitale, on saisit pourquoi on surnomme ce bout de terre, l’île des fleurs. Toute l’année, y fleurissent amarylis roses, oiseaux de paradis ( emblème de l’île) ou hortensias … Restauré depuis peu, le centre historique abrite des bistrots typiques. Le charme opère dans les petits ports comme Caniçal ou Camara de Lobos. En parcourant les ruelles, les guides racontent l’histoire du capitaine Zarco. Sur ordre du roi du Portugal, il s’empara de l’île, en 1418. Il fût si étonné par la densité de la forêt qu’il la surnomma « Ilhada da Madeira », l’île du bois. Deux ans plus tard, pour la coloniser, les Portugais allumèrent un incendie qui brûla durant sept ans ! Ici pas de plages de sable fin, mais les piscines ne manquent pas comme à Porto Moniz où d’anciennes coulées de lave ont formé des bassins naturels que la mer vient remplir à chaque marée.

Santana. Les chaumières colorées en bois et roseaux ont fait la réputation du village

Turquie : de sable … et de pierres

Sur la route tortueuse et usée, jaillit Antalya, l’une des plus belles villes de Turquie. L’architecture domestique locale, tout en fine boiserie superbement restaurée, fait le charme du centre historique. Non loin, le site archéologique de Termessos, situé en pleine montagne est l’un des plus sauvages du pays. Une beauté à couper le souffle, tout comme la côte qui va jusqu’à Antakya, l’ancienne et célèbre Antioche, au musée exceptionnel.

A l’extrémité du jardin tropical du parc Karaali, un café domine la baie. C’est là que les Turcs s’installent en attendant que le soleil enflamme l’horizon, dégustant le thé parfumé servi dans un grand samovar en cuivre. Plus loin, C’est Aspendos, immense théâtre romain, puis les chutes de Manavgat où l’eau semble s’être jurée de réduire les roches en poussière. A Alanya, c’est au sommet de la tour rouge de la forteresse Kizil Kule que la vue est la plus belle avec les vertigineuses falaises qui plongent à pic dans le bleu de la Méditerranée. Au pied de ces masses sombres, les Turcs récupèrent l’écume de mer, une roche tendre et poreuse, résistante à la chaleur, utilisée pour la fabrication de pipes ciselées comme des bijoux …

Des petites criques bordées d'une eau limpide se sont creusées dans les falaises autour d'Antalya

Alanya. Pittoresque avec petit port de pêche et ses plages

Par Le360
Le 20/05/2015 à 23h32