Zones côtières: le Maroc en quête de financement pour ses projets de gestion intégrée

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Revue de presseKiosque360. Le projet de gestion intégrée des zones côtières (GIZC) a le vent en poupe. Cependant, son financement reste un défi pour la tutelle.

Le 11/02/2018 à 21h10

Comme le rappellent souvent les pouvoirs publics, le Maroc est un pays maritime dont le littoral constitue un atout stratégique pour le développement socio-économique et humain du pays. Ce développement ne peut se faire sans l’adoption de nouveaux systèmes de gouvernance tels que proposés dans l’approche de Gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC). Pour mettre en exécution l’approche GIZC, le secrétariat d’Etat en charge du développement durable initie diverses actions et projets, en collaboration avec ses partenaires aux niveaux local, national, régional et international. Parmi ces chantiers: le projet de gestion intégrée des zones côtières dans l’Oriental, mené en collaboration avec la Banque Mondiale, pour une durée de 5 ans.

Dans son édition du lundi 12 février, l’Economiste souligne que l’opération pilote menée dans l’Oriental s’est achevée sur un succès. C’est ce qui motive aujourd’hui les pouvoirs publics à étendre ce chantier à de nouvelles régions. Plus précisément, il s’agit désormais d’élaborer un plan de gestion intégrée des zones côtières des régions Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Citant la secrétaire d’Etat en charge du développement durable, le quotidien souligne que les études pour ces deux nouveaux chantiers sont actuellement en cours et que l’objectif ultime est d’identifier les composantes sectorielles d’un projet GIZC avec des estimations précises des coûts. L’idée est de présenter les projets à des bailleurs de fonds à même de les financer. Une réunion de travail a d’ailleurs eu lieu, récemment, entre la tutelle et la Banque mondiale. Et il est prévu de soumettre ces projets au Fonds mondial pour l’environnement.

A ce titre, fait remarquer la publication, le Maroc pourrait profiter du programme pour la Méditerranée relatif à la résilience climatique, la sécurité de l’eau et la protection des habitants, programme justement financé par ce plan, afin d’obtenir les budgets nécessaires pour concrétiser le GIZC de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Par Fayza Senhaji
Le 11/02/2018 à 21h10