Zone euro: vers la plus forte flambée de l’inflation depuis 22 ans

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Revue de presseKiosque360. L’inflation "restera plus élevée plus longtemps que prévu" dans la zone euro et devrait atteindre un pic avant de ralentir. Cet article est une revue de presse de Capital.fr.

Le 17/11/2021 à 19h30

Les ménages français devront prendre leur mal en patience. Pour cause, Capital annonce dans son édition du jour que «l'inflation en zone euro va demeurer élevée plus longtemps qu'attendu, atteignant même un pic historique en novembre, avant de refluer à un rythme délicat à anticiper», citant une haute responsable de la Banque centrale européenne. Et cela risque de durer «plus longtemps que prévu».

L’institution s’attend à ce qu’en novembre, «l'inflation atteigne son plus haut niveau depuis l'introduction de l'euro en 1999». Cela contraste, selon le mensuel économique français, avec les prévisions de la banque qui tablaient sur une résorption de l'actuelle poussée de l'inflation dans les prochains mois. Aujourd’hui, c’est tout l'inverse puisqu’elle «reconnaît que l'accélération des prix en zone euro sera plus durable qu'elle ne l'anticipait initialement».

Capital rappelle qu'en octobre déjà, «la hausse des prix dans la région s'est établie à 4,1%, égalant le précédent plus haut qui datait de juillet 2008 au moment de la grande crise financière». Il estime que «le ralentissement va dépendre des conséquences de la transition verte sur les prix de l'énergie et de la capacité de l'offre de production à rattraper la demande élevée des ménages, dans un contexte de pénurie dans les chaînes mondiales d'approvisionnement».

Mais cela ne signifie pour autant pas qu’il faille un «resserrement prématuré de la politique monétaire pour éviter un nouveau un pic d'inflation temporaire». Le mensuel assure que la BCE, qui vise un objectif d'inflation de 2% à moyen terme, subit la pression des marchés pour dévoiler le calendrier de hausse du taux d’inflation.

Sur un autre registre, Capital souligne que «les observateurs s'attendent à ce que la banque annonce la fin progressive des rachats de dette dans le cadre du plan d'urgence décidé au début de la pandémie, l'issue de sa prochaine réunion mi-décembre». D'autres programmes d'achats nets d'actifs devraient prendre le relais pendant que les taux directeurs devraient camper à leur plus bas historique.

Par Rachid Al Arbi
Le 17/11/2021 à 19h30