Voltalia, le nouveau challenger des énergies renouvelables

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Revue de presseKiosque360. Pour ceux qui n’arrivent pas encore à admettre que le segment des énergies renouvelables au Maroc devient une niche d’avenir, il suffit de faire le tour des opérateurs mondiaux qui s’y positionnent. Demandez la liste!

Le 30/08/2016 à 23h13

Un an après l’arrivée sur le marché marocain de Voltalia, l’énergéticien français a très vite repris goût au business des énergies vertes, peut-on lire dans l’édition du 31 août de L’Economiste qui nous apprend que l’enseigne française totalise aujourd’hui quelque 147 MW de projets en cours d’instruction au Maroc. Dans ce même laps de temps, l’entreprise a aussi finalisé une opération de croissance en phagocytant Alterrya Maroc, une société de développement de projets dans les énergies renouvelables.

La société s’offre, du coup, un lot de portefeuilles de projets en prospection et en développement d'une capacité potentielle totale de 185 MW en éolien et de 100 MW en solaire. En effet, la société dévoile des projets à divers stades d’avancement. Les premiers pourraient démarrer dans les deux prochaines années. Cette opération intervient après le dépôt, en début d’année, des demandes d’autorisation pour quatre projets de centrales hydroélectriques, un projet solaire et un projet éolien.

Déjà présent dans cinq pays de par le monde, le producteur indépendant international d’électricité développe et exploite des projets multi-sources pour un total de 376 MW installés. Au Maroc, côté positionnement, l’entreprise mise sur le segment de la production pour compte privé et notamment industriel. Elle se positionne aussi sur les marchés publics portés désormais par Masen.

Néanmoins la bataille sera rude sur le marché local. Voltamaroc devra faire face au géant national Nareva Holding, la filiale de la SNI, ainsi qu'à Platinium Power, filiale du Fonds d’investissement Brookstone Partners, sur le segment de l’hydroélectrique. Engie et EDF sont aussi déjà fortement implantés au Maroc. Nareva s’est justement associée avec le groupe français Engie sur le projet de Tarfaya.

Par Fayçal Ismaili
Le 30/08/2016 à 23h13