Volaille: les prix ne fléchissent toujours pas

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Revue de presseKiosque360. Même si, chez la FISA, on tente de rassurer quant au niveau actuel des prix de la volaille, ces derniers sont bel et bien en hausse constante comparativement à la même période de l’année dernière. Jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Difficile de répondre à cette question.

Le 16/08/2016 à 22h58

Les prix de la volaille sont-ils encore aussi élevés que durant les mois de mai et juin derniers où ils avaient atteint des sommets? C’est la question à laquelle tente de répondre Aujourd’hui le Maroc dans une enquête de terrain publiée dans son numéro du mercredi 17 août.

D’emblée, on apprend que le coût au kilogramme de la chair de volaille n’est pas descendu, depuis mars dernier, en-dessous de 19 DH. «Bien que certains professionnels parlent de stabilité, les prix sont toujours à la hausse», peut-on ainsi lire sur les colonnes du quotidien. L’enquête menée sur les marchés casablancais a, en effet, permis de relever que les prix pratiqués mardi 16 août commençaient à 18 DH et pouvaient même atteindre, dans certains cas, les 25 DH. Des cours jugés élevés par le consommateur qui estime, de son côté, que la moyenne des prix devrait se situer entre 13 et 15 DH.

Qu’est-ce qui justifie donc cette flambée? Selon les vendeurs sondés par Aujourd’hui le Maroc, deux raisons expliquent le niveau actuel des prix: «la saison estivale» et «la vague de chaleur».

Chawki Jirari, directeur général de la Fédération Interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), n’est cependant pas tout à fait du même avis et tente même de rassurer les consommateurs. Il affirme ainsi au quotidien «qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer. Les prix de la volaille se maintiennent à des niveaux normaux. La moyenne des prix est toujours comprise entre 14 et 15 DH à la ferme». Pour lui, la vague de chaleur que connaît actuellement le royaume n’a pas non plus d’impact significatif sur la production du secteur.

Pourtant, les professionnels viennent de livrer les chiffres du premier semestre 2016: il en ressort une hausse de 46% du cours moyen du poulet de chair en variation annuelle. Le cours moyen de la dinde a également connu un pic important, puisque la hausse est estimée à 55%.C’est dire que la différence de prix ressentie au niveau des marchés et, partant, du consommateur, est bien réelle. Reste à savoir jusqu’à quand elle va durer.

Par Fayza Senhaji
Le 16/08/2016 à 22h58