Vidéo. Transport touristique: les professionnels manifestent et réclament l'activation du contrat-programme

Le360

Le 10/02/2021 à 20h03

VidéoLes professionnels du transport touristique continuent d’exprimer leur ras-le-bol contre le gouvernement. L’exemple de Marrakech où un sit-in a eu lieu mardi 9 février, pour dénoncer le manque de visibilité sur l’avenir. Reportage.

La détérioration de la situation financière des sociétés de transport touristique a poussé les professionnels du secteur à sortir manifester dans la rue contre le gouvernement. 

Mardi 9 février, la Fédération nationale du transport touristique (FNTT) a organisé des sit-in dans plusieurs régions du Maroc. 

En effet, les professionnels dénoncent le retard pris dans l’implémentation du contrat-programme 2020-2022, signé en août dernier en vue de garantir le soutien et la relance du secteur touristique, lourdement impacté par la pandémie de coronavirus.

Face à la caméra de Le360, Mohamed Bamansour, secrétaire général de la FNTT, explique que les opérateurs du transport touristique ne voient toujours pas le bout du tunnel.

«Nous sommes tous les jours harcelés par les sociétés de financement pour le règlement des traites de véhicules. Pire, les transports sont condamnés aujourd’hui à payer les assurances et les vignettes alors qu’ils sont en arrêt de travail depuis un an”, se plaint-il.

Les professionnels appellent à sauver leurs entreprises de la faillite, dans le but de préserver les postes d’emplois. Ils réclament également la mise en place d’un produit bancaire à la hauteur de leurs attentes.

L’absence de touristes et la fermeture des frontières a durement impacté ce secteur, qui contribue à hauteur de 7% au PIB national. Plusieurs sociétés ont d’ailleurs mis la clé sous le paillasson, d’autres arrivent à peine à garder espoir, dans l’attente d’une reprise normale.

Rappelons qu’en juin dernier, plusieurs syndicats réunissant des professionnels du secteur avaient organisé des manifestations, appelant l’Etat à intervenir pour leur trouver une solution de sortie de crise. 

Par Hajar Toufik
Le 10/02/2021 à 20h03