Vidéo. Salon du cheval d’El Jadida: La SOREC, un acteur majeur de la filière équine

Le360

La société royale d’encouragement du cheval, partenaire du salon du cheval d’El Jadida, qui se déroule du 15 au 20 octobre, a convié la presse nationale à une visite du haras et de son stand au salon afin de dresser le bilan du développement de la filière équine au Maroc depuis 2011. Les images.

Le 19/10/2019 à 09h22

A l’occasion du salon du cheval d’El Jadida, dont elle est partenaire, la Société royale d’encouragement du cheval (SOREC) a invité la presse nationale, les 15 et 16 octobre, à visiter le haras d’El Jadida ainsi que son stand au salon pour faire le point sur l’évolution de la filière équine, ces 10 dernières années, ainsi que les perspectives de son développement.

Créé en 2003, active depuis 2007, c’est en 2011 avec l’absorption des haras nationaux par la SOREC et le lancement de la stratégie nationale du cheval, par son ministère de tutelle, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et forêt, que la societe d'encouragement du cheval a pris son envol.

Les principaux enjeux de cette stratégie étaient la sauvegarde de la race nationale, le Barbe, qui étaient en perte de vitesse, le développement des courses hippiques, et surtout accroitre les débouchées pour l’utilisation du cheval, tout cela avec pour objectif, la création d’un écosystème pour développer la filière équine au Maroc.

«La SOREC a atteint l’ensemble des objectifs fixé en 2011, le nombre des chevaux barbe a explosé et le nombre de naissances a plus que triplé, de 500-600 têtes en 2009 nous sommes passé à 2000 aujourd’hui», a indique Omar Skalli directeur général de la SOREC.

Outre la sauvegarde de la race nationale, la société d’encouragement du cheval, à travers les haras nationaux, a accompagné le développement des élevages équins avec une augmentation de 31% des naissances annuelles, sur les cinq principales races présentes au Maroc (Barbe, Arabe-barbe, Pur-sang arabe, Pur-sang anglais et Pur-sang arabo-anglais), entre 2011 et 2018 pour s’établir à 4300 naissances.

L’augmentation des débouchées liées à l’utilisation du cheval a aussi joué un rôle prépondérant dans le développement de l’écosystème de la filière.

On est arrivé aujourd"hui à l’organisation de 25 concours de Tbourida, ayant enregistré la participation de 307 sorbas (troupes) et de 5400 chevaux, tous de race Barbe et Arabe-Barbe.

Au volet es concours hippiques, de 2011 à 2018, 674 courses hippiques additionnelles ont été organisées (+38% vs 2011), 31 courses ont été exportées, pour des paris en Europe.Le meeting international s’est imposé encore plus sur la scène internationale : Intégration du Prix de la SOREC au prestigieux circuit du défi du galop et le lancemengt d’un transport aérien dédié aux chevaux venants d’Europe.

Avec la stratégie nationale du cheval de 2011, les infrastructures ont-elles aussi fait un bond en avant. Désormais le royaume est doté de cinq haras nationaux et 45 centres de promotion de l'élevage équin (CPEE) et stations de reproduction.

Un centre de Transfert d’embryon a vu le jour au Haras national de Meknès ainsi qu’un centre national d’insémination artificielle équine à Bouznika.

Concernant les Arts Equestres, une école est domiciliée au haras national de Marrakech.

Pour accompagner le développement des courses hippiques, une école des jockeys est née à l’Institut Hassan II du cheval, sept hippodromes et un centre d’entrainement à Bouznika ont été lancés.

La SOREC a désormais de nouvelles ambitions pour continuer à développer la filière équine au Maroc. Le développement du tourisme équestre sera le fer de lance de la nouvelle stratégie nationale au-delà de 2020, pour faire de la filière équine un levier de développement et l’inscrire dans l’émergence d’une classe moyenne dans le monde rural.

Par Mehdi Heurteloup
Le 19/10/2019 à 09h22