Vidéo. Oujda: déconfinés, les opérateurs touristiques se tournent les pouces

Les hôtels de l'Oriental attendent désespérément les touristes, en ce début de mois de juillet 2020. 

Les hôtels de l'Oriental attendent désespérément les touristes, en ce début de mois de juillet 2020.  . Le360

Le 04/07/2020 à 15h32

VidéoLes personnels du secteur touristique dans l’Oriental ont du mal à joindre les deux bouts. A l’arrêt depuis mars dernier, date de la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, ils disent «vivoter», faute de touristes, nationaux ou étrangers. Etat des lieux.

A Oujda, le tourisme est en berne. A cause des répercussions de la pandémie de Covid-19, les personnels opérant dans ce secteur vital se tournent les pouces. L’état d’urgence sanitaire a fait que les hôtels et stations balnéaires se trouvent aujourd’hui désertés. Propriétaires, cadres et employés de ces lieux de villégiature déclarent grandement pâtir de cette situation.

«L’état d’urgence sanitaire et la suspension des vols ont impacté sérieusement le secteur touristique dans la région. Les personnels, qui gagnent leur vie grâce aux activités liées à ce domaine, vivent aujourd’hui un véritable calvaire», regrette Hicham Maazouza, cadre dans un établissement hôtelier.

Mais comme le rappellent des responsables interviewés par Le360, le secteur touristique était déjà dans une situation peu enviable. «Le coronavirus a accentué les maux dont nous souffrions et qu’on espérait surmonter. De même, l’annulation de l’opération Marhaba nous fera encore plus de mal», ajoute notre interlocuteur. 

Un appel a été lancé au ministère du Tourisme, de l'artisanat, du transport aérien et de l'économie sociale pour venir en aide aux personnels travaillant dans le secteur au niveau de toute la région de l’Oriental.

D’autant que plusieurs postes sont aujourd’hui menacés et que bien des personnes risquent de perdre leur emploi. «Plusieurs familles vivent de secteur. Et l’été est la saison propice pour toute la région de l’Oriental de renouer avec une des activités les plus rentables. Malheureusement, aujourd’hui, on n’est pas près de voir le bout du tunnel», déclare Jawad Oufkir, directeur d’un hôtel classé.

Par Mohammed Chellay
Le 04/07/2020 à 15h32