Usines de Bombardier: trois repreneurs dans les starting-blocks  

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Revue de presseKiosque360. Les choses semblent s’accélérer en ce qui concerne la reprise des unités de production du groupe Bombardier au Maroc et en Irlande du Nord. Trois opérateurs sont actuellement en négociation avec le GIMAS.

Le 13/06/2019 à 21h51

Qui reprendra l’usine du groupe Bombardier au Maroc? C’est la question qui taraude nombre d’observateurs et d’experts de l’industrie aéronautique nationale depuis plusieurs semaines. Et selon La Vie Éco, qui revient sur le sujet dans sa livraison en kiosque ce vendredi, trois opérateurs sont d’ores et déjà dans les starting-blocks pour la reprise des activités du groupe canadien dans le royaume et aussi en Irlande du Nord. 

Il s’agit de l’Américain Spirit AeroSystems, le Britannique GKN et le groupe Airbus, rapporte le journal, ajoutant qu’ils sont actuellement en négociations actives avec le GIMAS (Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales). 

Rappelons que le constructeur aéronautique canadien avait annoncé la mise en vente de ses usines au Maroc et à Belfast (Irlande du Nord) suite à une réorientation de sa stratégie. Karim Cheikh, président du GIMAS, cité par le journal, explique que le fait que l’offre de cession propose conjointement les deux unités signifie que seul un acteur aéronautique de premier plan justifierait des moyens techniques et financiers nécessaires pour assumer une reprise de cette taille. 

En effet, il faut savoir que la cession des sites de production de Bombardier à Nouaceur et à Belfast va se faire en même temps et dans un seul package. Un changement d’actionnariat donc. 

Mais, le GIMAS rassure que la cession de l’usine de Bombardier au Maroc ne signifie pas un départ du groupe du royaume. «Les changements d’actionnariat, les cessions, fusions ou acquisitions font partie de la vie aéronautique dans le monde, où nous observons de plus en plus d’intégration d’entreprises. A partir du moment où l’entité de Bombardier poursuit son développement, nous ne voyons pas d’impact à part celui d’intégrer un nouvel acteur majeur de la sous-traitance aéronautique au Maroc», assure le président du GIMAS, ajoutant que les activités actuelles du groupe canadien et ses engagements futurs sont maintenus et que le groupe continuera de s’approvisionner et d’utiliser la supply chain aéronautique du Maroc pour couvrir ses besoins.

Par Ismail Benbaba
Le 13/06/2019 à 21h51