Un régulateur pour le secteur de l'électricité

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Revue de presseKiosque360. Pour suivre les mutations du secteur énergétique, le département de tutelle défend, en commission parlementaire, un projet de loi portant sur sa régulation. Il répond ainsi aux objectifs fixés en matière de développement des énergies renouvelables.

Le 25/03/2016 à 00h34

Dans son édition du 25 mars, Aujourd’hui Le Maroc se pose la question de l’ouverture graduelle du secteur de l’électricité. Le quotidien voit, dans le projet de loi sur la régulation du secteur défendu par Abdelkader Amara, ministre de l’Energie, les prémices de cette libéralisation.

Ce texte de loi, discuté récemment en commission au parlement, est un texte transversal pour ce secteur. Il a pour objectif d’accompagner toutes les mutations que connaît le Maroc en matière d’énergies renouvelables, pour ne citer que la station Noor et les différents projets éoliens. Dans la vision du ministre, ce projet de loi vise à accroître l’attractivité du secteur pour les investisseurs privés, mais également à assurer la concurrence et la transparence du secteur national de l’électricité, à renforcer la confiance des bailleurs de fonds, des investisseurs et des acteurs industriels, ainsi qu’à faciliter l’intégration du Maroc dans le marché énergétique méditerranéen.

Ce nouvel arsenal législatif, aujourd’hui à l’étude, devrait faciliter l’équilibre entre l’offre et la demande en énergie, consolider le cadre législatif, institutionnel et organisationnel, en plus d’instaurer des mesures relatives au contrôle et à la réglementation du marché de l’électricité. Mieux encore, le projet de loi répond à nombre de besoins précis. Il intervient en réponse à la demande croissante de l’énergie primaire et de l’énergie électrique à travers l’amélioration de nouvelles capacités en énergies renouvelables, pour atteindre 10.100 mégawatt en 2030.

En effet, le Maroc nourrit de grandes ambitions dans ce domaine. A l’horizon 2030, les énergies renouvelables devraient s’adjuger 52% de la production nationale. Celle-ci devrait permettre de réduire significativement notre dépendance énergétique à 82%, contre 98% en 2009. Dans cette perspective, le projet de loi sur la régulation devrait faciliter, à terme, la concrétisation de la feuille de route sur le développement du gaz naturel liquéfié.

Par Fayçal Ismaili
Le 25/03/2016 à 00h34