Un premier bilan pour la campagne céréalière

Une moissonneuse-batteuse actionnée dans un champ de blé. 

Une moissonneuse-batteuse actionnée dans un champ de blé.  . DR

Revue de presseKiosque360. La saison agricole actuelle serait «moyenne» uniquement pour les céréales. Quant aux autres cultures, le département de tutelle s’attend à une production convenable.

Le 23/04/2019 à 18h06

L’agriculture s’invite à la Chambre des représentants. Un premier bilan de l’actuelle campagne a été dressé par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture. C'est ce qu'on peut lire dans les colonnes du quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans son édition du 24 avril.

Se référant au ministre, la saison agricole actuelle serait «moyenne» pour les trois céréales. Quant à l’oléiculture, Aziz Akhannouch s’attend à une production d’olives avoisinant les 1,9 million de tonnes, assurant dans ce sens que la plupart des superficies se trouvent en bon état. Le ministre s’est par ailleurs arrêté sur le rendement de la filière agrumes qui, en dépit des difficultés qui entravent son activité, a réussi à atteindre une production de 2,6 millions de tonnes. S’agissant de la superficie dédiée à la culture printanière, le ministre fait état de 117.000 hectares, dont les cultures des pois chiches, du tournesol et du maïs.

Lors de son intervention, Aziz Akhannouch a insisté sur l’impact bénéfique des récentes précipitations sur les cultures printanières et les arbres fruitiers. Et de préciser que «la saison agricole en cours s’est caractérisée par des conditions climatiques contrastées en termes de régularité des précipitations». En effet, le taux des précipitations s’élève à ce jour à 284 mm, soit un recul d’environ 12% par rapport à une année normale, alors que le taux de remplissage des barrages a atteint 59%.

Il est à noter que le département de l’agriculture déploie chaque année des mesures pour le bon déroulement de la saison agricole. Pour l’actuelle campagne, le ministre de tutelle a souligné qu’une quantité de 2,2 millions de quintaux de semences a été consacrée dans ce sens. De même, le ministère a veillé à l’approvisionnement du marché avec plus de 500.000 tonnes d’engrais et a réservé 70.000 hectares pour la fertilisation des céréales. La commercialisation des engrais composés et l’extension du recours à l’assurance, qui a atteint un million d’hectares, se sont poursuivies.

Par Fayçal Ismaili
Le 23/04/2019 à 18h06