Transport urbain: M’dina bus au bord du précipice

DR

Situation intenable à M’dina bus. Le gestionnaire délégué du transport urbain dans la capitale économique n’aurait plus les moyens de boucler ses fins de mois.

Le 11/09/2015 à 19h38

A M’dina bus, rien ne va plus. Le gestionnaire délégué du transport urbain à Casablanca aurait des problèmes pour boucler ses fins de mois ; voire même à verser les salaires de ses employés. La raison invoquée par le top management de l’entreprise résiderait dans le retard pris par la wilaya du grand Casablanca et le ministère de l’Intérieur pour honorer leurs engagements. Un retard qui a eu une incidence directe sur le moral des employés et bouché la visibilité de la direction générale.

Les premiers sont, en effet, montés au créneau, il y a quelque temps, pour réclamer la régularisation de leur situation sociale. Ils ont débrayé pour protester contre ce qu’ils ont qualifié d’«indifférence de l’administration générale de la société» et réclamer l’apurement des arriérés de leurs cotisations mensuelles dues aux caisses de retraite et aux sociétés d’assurance.

A vue d’œil, M’dina bus ne semble pas avoir les moyens financiers pour le faire. La situation qu’elle traverse ne serait pas de tout repos, selon les observateurs.

Dans une déclaration à Le360, son directeur général, Youssef El Ouardighi, a précisé dans ce sens que les autorités publiques doivent encore à l’entreprise des montants importants au titre du soutien à la location des bus, au gasoil et au transport scolaire, et que si rien n’est fait avec la diligence requise, cette entreprise pourrait se retrouver en situation de cessation de paiement, voire même être obligée de mettre la clé sous le paillasson.

Par Le360
Le 11/09/2015 à 19h38