Transport touristique: l’investissement paralysé par le ministère

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Revue de presseKiosque360. Les dossiers de création d’entreprises et de renouvellement ou extension des agréments s’empilent, par dizaines, sur les bureaux de la commission nationale du transport.

Le 14/03/2019 à 22h52

Les opérateurs de transport touristique sont dans l’attentisme. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que «la commission nationale du transport chargée de statuer sur les créations d’entreprises, le renouvellement des agréments ou leur extension n’a pu valider que quelques dossiers après 7 mois d’absence». De quoi attiser leur colère. Le journal évoque quelque 200 dossiers en souffrance à la commission, ce qui est pour le moins paralysant. «Ainsi, certains opérateurs doivent renouveler leur flotte de véhicules, mais leurs autorisations arrivent bientôt à échéance. Du coup, les banques refusent d’accorder les financements nécessaires, n’étant pas sûres que les licences soient reconduites». Pire, comme le relève le journal, la durée d’utilisation d’un véhicule est plafonnée à 12 ans, alors que celle des agréments est fixée à 7 ans. Il y a aussi ceux qui se plaignent de l’amalgame avec les chauffeurs de taxi. Par ailleurs, ceux qui souhaitent intégrer le segment TGR (transport grande remise) dans leur offre de services en sont empêchés par la commission. «Il s’agit d’une activité sur laquelle il y avait un litige entre les sociétés de transport touristique et les chauffeurs de taxi qui s’opposaient au transport de touristes des sociétés dédiés».

L’Economiste rapporte la tenue de plusieurs réunions entre le ministère du Transport et la Fédération, sans qu’aucun accord ne soit trouvé. «Les opérateurs estiment que la procédure d’homologation est «inutilement contraignante car il faut se rendre dans plusieurs services d’une même administration et à des endroits différents». En réalité, avance le quotidien, toute la procédure liée à l’activité du transport touristique est lourde.

Par Rachid Al Arbi
Le 14/03/2019 à 22h52