Transport en commun: le ministère de l’Intérieur travaille sur un modèle d’évaluation

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Revue de presseKiosque360. La Direction générale des collectivités territoriales planche sur l’élaboration d’un modèle d’évaluation économique et sociale des projets de transport en commun. Cet article est une revue de presse du journal Aujourd'hui Le Maroc.

Le 02/12/2021 à 20h49

La Direction générale des collectivités territoriales relevant du ministère de l’Intérieur planche sur une étude pour l’élaboration d’un modèle d’évaluation économique et sociale des projets de transport en commun, nous apprend Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour.

Le quotidien indique ainsi, citant le ministère de l’Intérieur, que la dimension économique occupe une place centrale dans la planification urbaine et la mise en place d’un modèle d’évaluation économique et sociale des projets de transport en commun, notamment en ce qui concerne les réseaux d’autobus et de tramway, ajoutant que le système de transport en commun est confronté à deux enjeux de la même importance avec des logiques opposées.

«D’une part à une volonté publique d’assurer un service de transport de qualité (confort, sécurité, fréquences élevées, meilleures dessertes…) avec des prix accessibles à tous, et d’autre part le souci de rentabilité financière qui anime l’exploitant avec une tendance de limitation des dépenses/ investissements», précise le journal. Le ministère souligne aussi que pour réconcilier ces deux exigences (qualité et rentabilité), les pouvoirs publics sont souvent amenés à prévoir des subventions pour maintenir des niveaux de prix accessibles pour tous et permettant une offre de transport attractive et durable.

On apprend que pour réaliser cette étude, le ministère travaille sur un modèle d’évaluation économique et sociale du transport public en prenant en compte l’ensemble des coûts et avantages, et en fonction de la taille des villes. «Le développement de réseaux d’autobus et de tramway occasionne des dépenses très importantes pour l’Etat et les collectivités territoriales, qu’il s’agisse d’investissements ou d’exploitation. De plus, il faut ajouter à ces coûts directs les coûts sociaux résultant de la pollution ou des nuisances occasionnées par les infrastructures d’autobus et de tramway aux riverains», explique la Direction générale des collectivités territoriales.

Aujourd’hui Le Maroc précise qu’il sera procédé par exemple dans le cadre d’un benchmark international à l’identification des différents coûts supportés par les usagers de la route, l’exploitant du réseau autobus et tramway, et l’autorité organisatrice du service de transport. De son côté, la Direction générale des collectivités territoriales fait remarquer que face aux défis, une insuffisance enregistrée au niveau du secteur des transports publics urbains renvoie directement aux aspects liés au «déficit urbain», notamment face aux ressources financières qui deviennent de plus en plus rares et une dépense publique de plus en plus maîtrisée.

Par Ismail Benbaba
Le 02/12/2021 à 20h49