Tout sur la 4G

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Revue de presseKiosque360. La 4G compte bien révolutionner le secteur de la téléphonie au Maroc et a déclenché une nouvelle guerre entre les trois opérateurs, pendant que le consommateur ne sait plus à quelle offre se vouer. Explications.

Le 23/06/2015 à 09h26

La téléphonie, au Maroc, est entrée dans une nouvelle ère depuis le 8 juin dernier, date à laquelle l’opérateur télécom Méditel a lancé son réseau 4G à Casablanca avant de le lancer à Rabat, une semaine plus tard. Inwi, de son côté, a attendu deux jours, soit le 17 juin, pour annoncer une couverture au niveau national. Quant à l’opérateur historique Maroc Telecom, il serait, apprend-on dans l’édition du 23 juin du quotidien l’Economiste, en pleine préparation d’une offre couvrant tout le territoire. Une nouvelle technologie qui offre plusieurs avantages, notamment un débit dix fois plus important que la 3G. Il faut cependant avoir le terminal adéquat.

A ce propos, selon les statistiques de l’ANRT, 38,2% des Marocains ont un Smartphone. Un autre chiffre important qui devrait ravir les opérateurs: le taux des personnes cherchant à acquérir un téléphone de nouvelle génération est en forte progression cette année. Ils sont ainsi plus de 40% à vouloir en acquérir un. Un prérequis, d’ailleurs, pour pouvoir bénéficier des avantages de la 4G. Les prix de ces téléphones varient entre 2.000 DH et 9.000 DH pour les grandes marques. Mais les trois opérateurs ont prévu d’inclure des smartphones dans les packs d’abonnement. 

Pour les personnes qui ont déjà le téléphone adéquat, elles peuvent faire le switch de la 3G à la 4G directement dans les points de vente. Une opération qui coûte 30 DH chez Méditel, mais reste gratuite chez Inwi. Sinon, les tarifs restent les mêmes que pour la 3G.Cöté investissement, les opérateurs n’ont pas lésiné sur les moyens. Dans son business plan prévisionnel, Méditel devra mobiliser quelque 7 milliards de dirhams sur les cinq prochaines années. Même son de cloche chez le voisin Inwi qui compte investir 10 milliards de dirhams d’ici 2020.

Par Karim Belmoudden
Le 23/06/2015 à 09h26