Tourisme: petite reprise hors marchés traditionnels

L'activité touristique entame l'année 2016 sur une note de reprise avec une hausse significative des recettes touristiques.

Les marchés ayant enregistré des progressions sont la Hollande, la Belgique et l'Espagne, avec respectivement des hausses de +3 %, +4 % et +1 %, selon un communiqué du ministère du Tourisme.

Les marchés traditionnels tels que l'Allemagne, le Royaume Uni et la France ont enregistrés des contre-performances, mais le rééquilibrage a été possible grâce à la forte progression des autres marchés, fait savoir le ministère.

Parallèlement, les nuitées totales cumulées à fin mars 2016 dans les établissements d'hébergement touristique classés ont enregistré une baisse de -0,9 % par rapport à la même période en 2015, grâce notamment à la bonne performance du marché intérieur, qui consolide sa 2e place en termes de nuitées.

Les deux pôles touristiques de Marrakech et Agadir continuent de dominer le classement, totalisant près de 60 % des nuitées durant le premier trimestre de 2016. Les villes Casablanca et Tanger ont connu respectivement des hausses de +6 % et +5 %.

Pour le seul mois de mars, annonçant habituellement le début de la haute saison, l'activité touristique marocaine a enregistré une croissance de +1,2 % des arrivées de touristes aux postes frontières. Cette hausse a concernée essentiellement les marchés espagnol (+6 %), belge (+15 %), hollandais (+2 %) et des Etats-Unis (+12 %).

Les recettes voyages en devises ont atteint 4,6 milliards DH, enregistrant ainsi une hausse de 16 % par rapport au même mois de l'année écoulée, précise la même source.

Ainsi, les performances de ce 1er trimestre de l'année confortent les choix stratégiques du ministère du Tourisme en matière de diversification des marchés et des segments à forte contribution, et consolident les prévisions de reprise pour l'année 2016.

Pour rappel, le ministère du Tourisme table sur une croissance de 2 % pour les arrivées touristiques pour l'année 2016, ainsi qu'une progression de 2 % des recettes touristiques en devises, et 2 % pour l'emploi.