Tourisme: le satisfecit de Lahcen Haddad

Lahcen Haddad, ministre du Tourisme.

Lahcen Haddad, ministre du Tourisme. . DR

Revue de presseKiosque360. A l’approche des élections, le ministre haraki défend son bilan dans le département du Tourisme. Le responsable gouvernemental parle ainsi de résilience face à la crise.

Le 22/06/2016 à 22h09

Lahcen Haddad, ministre du Tourisme, n’est pas peu fier du bilan de son département, annonce L’Economiste dans son édition du jeudi 23 juin. Avec les principaux dirigeants harakis, le premier responsable du tourisme marocain a réuni la presse pour dresser le bilan des réalisations durant son mandat.

"En 2013, pour la première fois de l’histoire du Maroc, nous avons ainsi dépassé la barre des 10 millions de touristes, avec un chiffre d’affaires qui a atteint les 109 milliards de dirhams en 2015", a notamment martelé le ministre. Il a cependant évité de s'épancher sur la grise mine affichée par le secteur ou, encore, sur l’inquiétude des professionnels face à la stagnation des arrivées et la baisse des nuitées. Haddad parle plutôt de résilience face à la crise, de diversification des marchés et de l’offre, de modernisation de la gouvernance, d’employabilité, ou encore d’amélioration de la compétitivité.

Les chiffres avancés par le ministre sont d’ailleurs plutôt rassurants: 109 milliards de dirhams de chiffre d’affaires en 2015, dont quelque 33 milliards pour le tourisme national. Ce qui fait du tourisme le deuxième plus grand contributeur à l’économie nationale. Même classement au niveau de l’emploi avec 570.000 postes directs, ce qui représente 5% au niveau de l’emploi de l’économie nationale, en croissance de 5,6% sur les cinq dernières années. Concernant la capacité litière, même satisfaction affichée: de 180.000 en 2012, celle-ci est passée à 230.000 aujourd'hui.

Pour l’année en cours, Lahcen Haddad table sur une croissance de 2% pour l’ensemble des arrivées touristiques, une progression de 2% des recettes en devises et de 2% au niveau des emplois créés. Une croissance, certes, mais qui reste encore insuffisante pour atteindre l’objectif des 20 millions d’arrivées visées dans quatre ans.

Par Fayçal Ismaili
Le 22/06/2016 à 22h09