TIR: les opérateurs marocains s’estiment lésés par les quotas

Mohamed Najib Boulif.

Mohamed Najib Boulif. . DR

Revue de presseKiosque360. Exclus du «Schengen routier», les acteurs marocains du secteur du transport expriment leur désarroi. La répartition des volumes est, en effet, au coeur de la controverse entre l’Espagne et le Maroc.

Le 11/06/2017 à 23h50

Rien ne va plus entre le Maroc et l’Espagne en matière de transport. La répartition des volumes est, en effet, un sujet de discorde entre Rabat et Madrid, raison pour laquelle Najib Boulif, secrétaire d’État au transport, est attendu en Espagne. Il espère obtenir des acteurs ibériques une petite révision des quotas, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 12 juin.

Les acteurs de la filière pointent du doigt les dysfonctionnements de l’accord signé, en octobre 2012, entre le Maroc et l’Espagne. Pour rappel, cet accord prévoit un quota de 30.000 autorisations par an pour chacune des deux parties. Or, précise L’Economiste, les 30.000 autorisations délivrées par la partie espagnole s’épuisent rapidement et correspondent non pas à des opérations de livraison, mais à du transit.

La direction du Transport au ministère de tutelle, la Fédération du transport de la CGEM et Tanger Med se sont réunis, jeudi 8 juin dernier, pour examiner la situation, avant d'être reçus par Najib Boulif qui a annoncé son rendez-vous, ce lundi 12 juin, avec son homologue espagnol à Madrid pour discuter des doléances des opérateurs du TIR.

Mis à part la révision de l’accord Maroc-Espagne, les acteurs demandent au gouvernement de négocier avec l'UE un accord unique avec une seule autorisation.

Par Mouna Qacimi
Le 11/06/2017 à 23h50