Taxe d'écran: première victoire de l'écosystème publicitaire... en attendant sa suppression en 2019

Annonceurs, régies, éditeurs et médias électroniques ne décolèrent pas contre la taxe d'écran.

Annonceurs, régies, éditeurs et médias électroniques ne décolèrent pas contre la taxe d'écran. . DR

Au lendemain de leur réunion avec la Direction générale des impôts, les représentants de l'écosystème publicitaire semblaient satisfaits des promesses qu'ils leur ont été faites, principalement celles relatives à l'éclaircissement du champ d'application de la taxe d'écran.

Le 07/02/2018 à 10h54

Le problème de la taxe d’écran est réglé. C’est en tout cas ce qui semble ressortir de la réunion tenue lundi 5 février entre les représentants de l’écosystème publicitaire et les responsables de la Direction générale des impôts.

Cette dernière se serait en effet engagée à publier au plus vite une note explicative qui précise le périmètre d’application de cette taxe, et ce, dans le respect des dispositions de la Loi de finances 2018. A voir le satisfecit des opérateurs de l’écosystème publicitaire au lendemain de cette rencontre, on est tenté de déduire que les éditeurs -y compris la presse digitale- pourraient finalement être exclus du champ d’application de la taxe.

Pour rappel, c’est la publication par la DGI de sa circulaire relative à la Loi de finances 2018 qui a révélé au grand jour les modifications apportées à cette taxe, avec l’élargissement de son champ d’application. Cette décision a provoqué un tollé dans l’écosystème publicitaire puisqu’elle allait porter un sérieux coup aux supports digitaux, particulièrement à la presse électronique.

Si aujourd’hui les opérateurs semblent avoir obtenu gain de cause, ils promettent toutefois de rester mobilisés en vue de la suppression de cette taxe dans le cadre de la Loi de finances 2019, comme cela devait être le cas en 1999 déjà!

Par Younès Tantaoui
Le 07/02/2018 à 10h54