Stabilité financière: attention aux nouveaux risques

Le siège de de Bank Al-Maghrib.

Le siège de de Bank Al-Maghrib. . DR

Revue de presseKiosque360. Les régulateurs échangent pour renforcer les capacités des établissements face aux nouveaux risques. Une attention particulière doit être portée aux cyber-attaques et activités transfrontalières.

Le 12/12/2017 à 21h40

Bank Al Maghrib (BAM) attache une attention particulière à la stabilité financière et la surveillance macroprudentielle. Elle les a même intégrés dans ses statuts. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que «ce thème était le principal sujet du symposium régional, organisé par BAM» en présence des membres du Comité marocain de coordination et de surveillance des risques systémiques, à travers l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), l’Autorité marocaine du marché des capitaux et la Direction du Trésor et des finances extérieures. L’accent a ainsi été mis sur l’Afrique.

A ce titre, BAM appelle à la vigilance par rapport à l’environnement interne et externe du système financier africain, qui oblige les régulateurs et les établissements financiers à s’adapter à l’émergence de nouveaux risques. Il s’agit, concrètement, des impacts de la transformation numérique et des innovations technologiques, avec ce que cela comporte de risques de recrudescence des cyber-attaques qui ciblent le secteur financier. «Des risques qui doivent être pris en charge», rappelle le wali de Bank Al-Maghrib, cité par L’Economiste. Il est donc impératif, souligne-t-il, de renforcer et d’adapter les processus de régulation et de surveillance de ces risques, en impliquant les différents acteurs concernés au niveau aussi bien national qu’international.

Autre point important, l’expansion des activités transfrontalières de plusieurs institutions financières africaines. Elle constitue un risque pour la stabilité financière en raison des menaces de contagion transfrontalière. Dans ce cadre, le régulateur a opté pour un comité de coordination veillant à faire appliquer les mesures, afin de limiter l’impact d’un éventuel risque systémique sur le secteur financier. «Lors des réunions du Comité, chaque autorité présente les indicateurs de stabilité des secteurs sous surveillance, sur la base d’une maquette des risques et de l’évolution des indicateurs quantifiés afin d’évaluer, de façon générale, la stabilité du secteur financier», fait savoir le journal.

L’Economiste note que ces enjeux interpellent les assurances, les banques et le marché des capitaux. Pour preuve, le partage d’informations dans ces secteurs et l’évaluation des indicateurs s’effectuent tous les semestres. 

Par Rachid Al Arbi
Le 12/12/2017 à 21h40