Sécurité aérienne: le Maroc et l’Europe unissent leurs efforts

L'aéroport Mohammed V de Casablanca.

L'aéroport Mohammed V de Casablanca. . DR

Revue de presseKiosque360. Les deux parties mettent en commun leurs efforts pour rendre les vols entre Casablanca et le Vieux continent plus sûrs et le contrôle plus efficace. Ainsi, des experts d’Eurocontrol font souvent le déplacement à Casablanca pour coordonner avec leurs collègues marocains un workflow.

Le 06/04/2017 à 00h49

Le Maroc et l’Europe unissent leurs efforts pour rendre les vols encore plus sûrs et le contrôle plus efficace, nous apprend Euronews.com dans une publication du 5 avril. Le site internet d’euronews.com fait remarquer que l'aéroport international de Casablanca a accueilli, l’an dernier, 8 millions de passagers, la plupart en provenance ou à destination de l'Europe. Ce qui justifie cette volonté des deux parties prenantes d’unir leurs efforts pour rendre plus sûrs les quelque 150 à 200 vols reliant Casablanca à l’Europe.

Pour Zouhair Mohammed El Aoufir, directeur général de l’Office national des aéroports (ONDA), Il existe des flux très importants entre l’Europe et le Maroc. D’autres flux continuent vers l’Amérique latine ou vers l’Afrique sub-saharienne. «Aujourd’hui, nous sommes dans ce rôle d‘être le pont entre l’Europe et notre continent à travers le ciel national, mais également un espace de continuité aux mêmes normes et donc au même niveau de sécurité, de fluidité et de sûreté entre l’Europe et le reste du monde», explique le DG de l’ONDA, cité par euronews.com qui ajoute que des experts d’Eurocontrol viennent souvent à Casablanca pour coordonner avec leurs collègues marocains un workflow ainsi que le partage de données. L’objectif étant d’améliorer les services rendus aux compagnies aériennes et aux passagers.

Notons que la tendance devrait se poursuivre, selon ce que prévoient les experts avec, pour cette prochaine décennie seulement, 11% des vols européens qui seront confinés sur le continent. La coopération internationale est donc cruciale, résume euronews.com. «En développant ce concept et en faisant un meilleur usage d’un espace aérien congestionné, vous vous préparez aussi pour l’avenir. Parce que si l’on regarde d’ici 15-20 ans, et si on ne fait pas de changements significatifs, on pourrait avoir plus d’un million de vols par an, ce qui ne pourrait avoir lieu en raison de la congestion», conclut Henrik Hololei, directeur général Mobilité et transport à la Commission européenne. 

Par Ismail Benbaba
Le 06/04/2017 à 00h49