Saison estivale: un engouement et une ruée vers la location d’été

Les saisons estivales se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce 21 juin, le Maroc s’apprête à célébrer le premier jour de l’été 2021. Une saison particulière, tant elle survient plus d’un an après le début de la pandémie du Covid-19. Cette particularité se fait d’ores et déjà ressentir, à en croire des agents immobiliers contactés par La Vie Éco. Dans sa livraison hebdomadaire, le journal soutient que cette période estivale devrait “connaître un fort engouement tant de la part des nationaux que des MRE”.

Cet engouement se manifeste pour tout type de biens: complexes résidentiels, appartements ou studios en immeubles, villas, riads… “L’on s’attend à une progression graduelle de la demande et de la durée de location, dès la fin des examens scolaires et universitaires”, explique un agent immobilier officiant dans le nord du pays dans les colonnes de La Vie Éco. L’hebdomadaire précise dans ce sens que les prix demeurent, à ce jour, stables, alors qu’ils n’avaient pas baissé à période équivalente l’année dernière.

Bien que la saison estivale 2020 soit frappée de plein fouet par la pandémie, La Vie Éco explique que les propriétaires n’avaient pas baissé leurs prix, certains les ayant même relevés, profitant du fait que la seule possibilité de voyager se limitait au niveau national.

Toujours est-il que le sud du Maroc, notamment Agadir, commence à ressentir également l’engouement d’il y a 2 ans. “Un grand intérêt est exprimé autant pour la ville d’Agadir que pour les environs (Imi Ouaddar, Taghazout). Des réservations sont concrétisées certes, par des clients qui sont toujours à l’étranger, mais le gros des appels et emails reçus concernent des questionnements sur la disponibilité, les prix, les commodités et équipements», précise Aziz Goghrod, directeur de l’agence immobilière Agadir Immo plus dans les colonnes de La Vie Éco.

Idem dans d’autres villes du Royaume, comme Marrakech, El Jadida/Oualidia, Al Hoceima. Un engouement matérialisé par un léger frémissement de la part des MRE et une demande émanant des locaux. Sans doute parce que les prix, à date, restent inchangés. Des prix qui devraient certainement augmenter durant les deux prochains mois, avertit l’hebdomadaire.

“Dans la périphérie d’Agadir, à Taghazout par exemple, les prix varient actuellement entre 600 à 700 DH par nuitée pour un appartement pied dans l’eau, composé de deux chambres et un salon. Pour le même type d’appartement, le prix monte à une fourchette entre 800 et 1 000 DH à Imi Ouaddar. En fait, plusieurs projets immobiliers neufs ont vu le jour dans cette zone et sont mis à la location. Si les prix sont à ce niveau en ce mois, ils augmentent de 30% jusqu’à 50%”, précise Aziz Goghrod.