Production cinématographique: 100 millions de DH pour booster l’investissement étranger

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Revue de presseKiosque360. Le royaume actionne les mesures idoines pour encourager l’investissement étranger dans la production cinématographique.

Le 08/08/2017 à 10h30

Le Maroc veut attirer les plus grosses productions cinématographiques internationales sur son territoire et s’en donne les moyens. Le royaume veut, en effet, encourager l’investissement étranger dans le secteur. Selon L’Economiste de ce mardi 8 août, le décret relatif à l’aide publique à la production cinématographique étrangère, adopté par le Conseil de gouvernement du 27 juillet, sera opérationnel au plus tard en octobre 2017. Dans les détails, il s’agit de la mise en place d’un nouveau système de remboursements, «Cash rebat», accordés aux studios étrangers souhaitant investir au Maroc. Notons que le royaume a généré plus de 320 millions de DH d’investissement étranger dans la production cinématographique et télévisuelle en 2016.

Et l’ambition du Maroc est de multiplier par 3 ce chiffre en un an. La nouvelle mesure, dotée d’une enveloppe de 100 millions de DH, permettra aux productions étrangères dont le budget dépasse les 10 millions de DH et dont la durée de tournage est supérieure à 18 jours de se faire rembourser à hauteur de 20% des dépenses faites au Maroc. Le journal précise que les dépenses éligibles doivent être basées sur des factures payées par chèque ou virement à des entreprises marocaines dûment répertoriées au registre de commerce, ajoutant qu’en gros cela concerne 90% des dépenses d’une production cinématographique.

Pour les acteurs du secteur, il s’agit d’une très bonne nouvelle pour l’industrie nationale du cinéma, puisque cela va, à coup sûr, attirer plus de productions internationales au Maroc et permettre, par ailleurs, de former plus de techniciens. Le quotidien indique d’ailleurs que, depuis l’annonce de ladite mesure, plusieurs grands studios internationaux tels que Universal, Miramax ou Disney ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt.

Soulignons aussi qu’une fois que le forfait de 100 millions de dirhams est épuisé, les projets devront attendre l’année budgétaire suivante. L’Economiste croit savoir qu'il n’est pas exclu d’aller au-delà des 100 millions de DH l’année suivante, si les résultats sont au rendez-vous. 

Par Ismail Benbaba
Le 08/08/2017 à 10h30