Port de Tan-Tan: enfin une solution pour le problème de l'ensablement?

Le360

Trois ans après le naufrage d'un pétrolier, l'ANP s'attaque enfin sérieusement au phénomène de l'ensablement dont souffre le port de Tan-Tan. Elle va réaliser une étude pour définir les moyens techniques et organisationnels à mettre en place pour réduire l'ampleur de ce phénomène dangereux.

Le 04/10/2016 à 13h31

Trois ans après le naufrage du pétrolier « Silver » à l’entrée du port de Tan Tan, l’Agence nationale des ports s’attaque enfin sérieusement au problème de l’ensablement de cette enceinte portuaire.

Elle vient en effet de lancer une consultation auprès des cabinets spécialisés afin de réaliser une étude sur les moyens techniques et organisationnels en vue de gérer le problème de l’ensablement dont souffre le port de Tan-Tan.

Cette étude devrait permettre de définir les mesures nécessaires pour à la fois assurer un suivi rigoureux du phénomène de l’ensablement, mais surtout optimiser et mieux programmer les opérations de dragage au niveau de ce port.

En décembre 2013, le port de Tan-Tan avait pour rappel fait la une de l’actualité nationale, avec le naufrage du pétrolier «Silver» et la menace écologique qui en découlait. A l’époque, à l’exception de l’annonce de la mise en place d’une commission d’enquête pour déterminer les causes de l’incident, aucune source officielle n’avait directement pointé du doigt l’ensablement du port.

Pourtant, les professionnels du secteur portuaire sont unanimes : le port de Tan-Tan, à l’instar d’autre port du sud du royaume, est sérieusement exposé à l’ensablement, ce qui réduit considérablement la superficie de la rade navigable et renforce le risque de naufrage des grands navires souhaitant y accéder.

Certes, des opérations de dragage sont régulièrement programmées au niveau de ce port. Mais l’incident de décembre 2013 a démontré qu’elles n’étaient pas forcément efficaces, d’où la nécessité de revoir tout le système de gestion de l’ensablement du port. C’est ce à quoi s’attaque enfin l’ANP.

Par Younès Tantaoui
Le 04/10/2016 à 13h31