Port de Casablanca: nouvelles protestations des transporteurs

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le port de Casablanca a été paralysé de longues heures durant, vendredi dernier, en raison d'un sit-in des transporteurs portuaires. Ces derniers se plaignent de la manière dont sont gérés les scanners de contrôle et des délais d'attente trop longs qui en découlent.

Le 16/05/2016 à 20h55

Nouvelle crise au port de Casablanca! Les transporteurs portuaires ont observé un mouvement de protestation en fin de semaine dernière, provoquant une paralysie du port pendant plusieurs heures, rapporte Assabah dans son édition du mardi 17 mai.

Les transporteurs exprimaient ainsi leur ras-le-bol des pannes fréquentes que connaissent les deux scanners de contrôle des cargaisons, par lequel doivent obligatoirement passer les camions de marchandises. Du coup, les transporteurs ont tout bonnement refusé de passer par le scanner, vendredi dernier, et ont «squatté» pendant des heures le parking réservé aux véhicules en attente.Selon le quotidien, ce sit-in a permis aux transporteurs de prouver aux responsables de la gestion de ces scanners qu’il était possible d’opérer les contrôles dans des délais nettement moins importants que ceux supportés d’habitude. Alors que les transporteurs sont restés en grève jusqu’à 19h, trois heures seulement ont suffi pour faire contrôler les 400 porte-conteneurs qui se sont présentés aux scanners après la fin du débrayage. Citant une source syndicale, Assabah explique que le temps record qu’a nécessité le traitement de ce nombre important de camions n’a fait que renforcer la grogne des transporteurs qui, d’habitude, attendent leur tour plusieurs heures.

Pire, parfois, après ce temps d’attente, ils sont tout simplement informés par les services de la douane qu’ils sont exemptés de contrôle. Assabah ajoute que le gouverneur de la préfecture d’Anfa s’est saisi du dossier et a accordé une audience aux représentants des professionnels du transport portuaire pour trouver une solution concrète à leurs doléances.

Par Khalil Ibrahimi
Le 16/05/2016 à 20h55