Pétrole: une correction des cours bienvenue

DR

Revue de presseKiosque360. Après une hausse spectaculaire en fin d’année dernière, les cours du pétrole ont brutalement chuté la semaine dernière. Explications.

Le 11/02/2018 à 22h31

Sur les marchés des matières premières, la chute spectaculaire qu’a connue le cours du pétrole ne laisse pas indifférent. En quelques jours, la hausse exceptionnelle du prix du baril, survenue en fin d'année dernière, a été totalement balayée.

Le média français Les Echos revient, dimanche 11 février, dans sa version électronique, sur ce chamboulement suivi de près par les spécialistes. Le journal rappelle, dans ce cadre, que le baril du Brent de la mer du Nord, référence européenne, est retombé en dessous de 63 dollars vendredi, cédant plus de 3% en une seule séance. Par rapport aux 70 dollars atteints le 26 janvier, la chute dépasse les 10%. 

La même source explique que cette chute brutale s’explique en partie par la sévère correction sur le marché des actions. La perspective d'une offre en pétrole excédentaire a aussi refait surface, pesant sur les cours des marchés internationaux. Les Echos rappelle que, «pendant la première semaine de février, la production américaine a atteint 10,3 millions de barils par jour, au plus haut depuis plus de quarante ans, dépassant celle de l'Arabie saoudite».

Cette situation a poussé l'Agence américaine d'information sur l'énergie à revoir à la hausse ses prévisions, comptant désormais sur un rythme de production de 11 millions de barils par jour aux Etats-Unis d'ici fin 2018.

«Les producteurs du seul Bassin permien, qui s'étend sur le Texas et le Nouveau-Mexique, disposeraient de capacités de production inutilisées d'un demi-million de barils par jour, estime le cabinet Quantum Reservoir Impact, basé à Houston», ajoute Les Echos. Pour la publication, le pétrole américain n’a fait que confirmer, ces derniers jours, son rôle de régulateur majeur des cours du pétrole sur les marchés.

Par Fayza Senhaji
Le 11/02/2018 à 22h31