Noureddine Ayouch va-t-il se retirer du monde des affaires?

Brahim Taougar le360

Le publicitaire Noureddine Ayouch a bien voulu réagir aux rumeurs qui circulent au sujet de son retrait du monde des affaires.

Le 09/01/2020 à 15h58

Dans sa dernière version électronique, "Maghreb Confidentiel" rapporte que l’homme d’affaires Noureddine Ayouch a «discrètement mis en liquidation», le 23 septembre 2019, son agence de publicité TBWA/Alif (ex-Alif communication), membre depuis 2005 du réseau de l’agence américaine TBWA. «Je ne m’occupais pas du tout de Alif Communication. Je n’avais aucune responsabilité physique, créative ou stratégique. J’ai cédé mes parts car je n’étais pas le seul actionnaire. La directrice générale et co-fondatrice de l’agence, Souad Benyahia, a fait valoir ses droits à la retraite et a vendu elle aussi ses parts à l’agence TBWA, représentée par Rachid Hamdad, lui-même associé», explique Noureddine Ayouch, joint par téléphone.

Ayouch dément également avoir amorcé son désengagement au sein de sa célèbre firme Shem’s publicité, passant le relais à son fils Yanis Ayouch, directeur du groupe depuis 2015, comme "Maghreb Confidentiel" le laisse croire dans sa dernière édition.

«Je suis toujours président du conseil de surveillance. Mon fils Yanis occupe le poste de CEO. Ce sont deux fonctions complémentaires. Il m’arrive de voir certains annonceurs. Ce matin-même, j’ai fait un exposé de campagne devant un grand annonceur», nous confie le publicitaire. Outre Noureddine Ayouch et son fils Yanis, le capital de Shem’s est détenu par Bruno Perrussel (DG en charge du volet commercial) et Taoufik Kabbaj (DG en charge des finances).

Ayouch affirme ainsi n’avoir aucune intention de se retirer des affaires. «C’est un principe. Mon père est resté actif jusqu’à 95 ans. J’espère le rester jusqu’à 135 ans. Je suis totalement en possession de mes capacités physiques, physiologiques et psychologiques», lance-t-il à ses détracteurs. Il continuera, dit-il, à créer, notamment en sa qualité de président de la Fondation des arts vivants, du Collectif démocratie et libertés. Il est également membre de la Fondation Lalla Salma pour la lutte contre le cancer ainsi que la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement.

Par Wadie El Mouden
Le 09/01/2020 à 15h58