Mourabaha: les banques participatives marquent leur territoire

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Revue de presseKiosque360. Umnia Bank et Bank Assafa ressortent comme les banques participatives les plus actives sur le marché de la Mourabaha, un produit qui fidélise les clients et crée, en cela, l’engouement des banques.

Le 22/10/2017 à 21h51

Depuis le démarrage effectif de l’activité des banques participatives, la Mourabaha semble faire l’objet de toutes les convoitises. Ainsi, les établissements bancaires dédiés à la finance participative comptent sur ce produit pour séduire de nouveaux clients. Pour l’instant, Umnia Bank et Bank Assafa sont les plus actives sur le marché de la Mourabaha (crédit immobilier participatif), produit d’appel qui permet de fidéliser la clientèle et crée, en cela, un grand engouement des banques, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 23 octobre.

Cependant, affirme le journal, certains acteurs, comme Al Akhdar Bank, préfèrent attendre l’opérationnalisation de l’assurance islamique pour lancer leur offre. Car il s’agit, avant tout, de ne pas prendre de risques inconsidérés qui pourraient nuire au client, estime Youssed Baghdadi, président du directoire de Bank Assafa. En effet, la banque étant couverte par l’hypothèque du bien financé, le client reste le plus exposé. 

L’Économiste indique, par ailleurs, qu’outre la dimension religieuse, les avantages financiers proposés aux clients auront néanmoins leur rôle à jouer. «Chacun a un produit qui correspond à ses convictions. Quant à la tarification, elle est dans la moyenne du marché», précise à ce propos Abdessamad Issami, président du directoire d'Umnia Bank.

Le journal précise que les clients qui ont financé leur logement par le biais de la Mourabaha se sont engagés à contracter une assurance islamique. Aussi, l’arbitrage entre les deux produits (classique ou islamique), pour un client désireux d'acheter un bien immobilier, ne doit pas se limiter à la tarification. Il s’agit, notamment, de garantir le traitement du rachat anticipé et des impayés.

Par Mouna Qacimi
Le 22/10/2017 à 21h51