Maroc-Côte d'Ivoire: le détail des 14 conventions signées ce lundi

MAP

Le Groupe d'impulsion économique Côte d'Ivoire-Maroc a présenté ses travaux au souverain et au président ivoirien. Une brochette de partenariats économique a été signée devant les deux chefs d’États.

Le 27/02/2017 à 17h43

Voici les quatorze conventions de partenariat économique, public-privé et privé-privé, signés, lundi 27 février, au palais présidentiel à Abidjan, devant le roi Mohammed VI et le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, à l’occasion de la présentation des travaux du Groupe d'impulsion économique Côte d’Ivoire–Maroc:

Un mémorandum d’entente pour la mise en place du financement du projet «HEXAGONE», faisant partie des projets prioritaires de la loi de programmation militaire 2016-2020. Il a été signé par Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank et Alain Richard Donwahi, ministre auprès du président de la république de Côte d’Ivoire, chargé de la Défense.

Un mémorandum d’entente pour le financement de l’acquisition de logements principaux pour les agents militaires des forces armées de Côte d’Ivoire. Ce mémorandum, signé par Mohamed El Kettani et Alain Richard Donwahi, a pour objectif de faciliter l’accès d’un grand nombre de militaires au logement en tant que propriétaires, de les faire bénéficier de conditions avantageuses en termes de durée de remboursement et de taux d’intérêt pour leurs crédits acquéreurs, et de les conseiller sur les formules de financement répondant au mieux à leurs attentes.

Un mémorandum d’entente pour le financement du projet de construction d’une unité industrielle pharmaceutique en Côte d’Ivoire ayant pour objet la fabrication et la commercialisation de produits pharmaceutiques. L’unité, objet du mémorandum, sera spécialisée dans la fabrication de produits génériques sous forme sèche, de toutes classes thérapeutiques (hors dérivés de sang), et commercialisera ses produits en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays de la région. Ce mémorandum d’entente a été signé, côté marocain, par Mohamed El Kettani, PDG d'Attijariwafa bank et Myriam Lahlou Filali, PDG de Pharma 5 Côte d’Ivoire, et du côté ivoirien, par Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Une convention de partenariat en vue de la souscription aux titres publics émis par l’Etat de Côte d’Ivoire en 2017. Elle a été signée, côté marocain, par Othman Benjelloun, PDG du groupe BMCE Bank of Africa et du côté ivoirien, par Adama Kone, ministre de l’Economie et des finances.

Une convention de partenariat relative à la mise en place d’un programme de financement du réseau routier en Côte d’Ivoire. Elle a été signée par Mohamed Benchaaboun, PDG du Groupe Banque Centrale Populaire du Maroc et Adama Kone, ministre de l’Economie et des finances.

Une convention de partenariat relative au financement des PME dirigées par les femmes. Elle ambitionne la mise en place d’un plan de financement afin de permettre aux commerçants, artisans et entrepreneurs de disposer d’un ensemble de services financiers en vue d’assurer le développement de leurs activités. Cette convention a été signée par Mohamed Benchaaboun, PDG du Groupe Banque Centrale Populaire et Souleymane Diarrasouba, ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME.

Une convention cadre portant sur le programme «Des Compétences pour la compétitivité et l’employabilité». Cette convention, qui vise notamment l’accompagnement de la Côte d’Ivoire pour la mise en place des mécanismes de production des répertoires emplois-métiers et des référentiels emplois-compétences, a été signée par Mohamed Slassi, co-président de la commission «capital humain» du Groupe d’impulsion économique (GIE) maroco-ivoirien, et Aka Elete, co-président de la même commission.

Une convention cadre pour le développement de l’économie sociale et solidaire et de l’artisanat. Les commissions des deux pays ont élaboré une stratégie qui s’articule autour de six points, à savoir l’organisation d’un Salon de l’économie sociale et solidaire, le partage de l’expérience et de l’expertise de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), l’étude des cadres juridiques, réglementaires et institutionnels, la réalisation d’une étude d’opportunités pour lancer des incubateurs et accélérateurs des entreprises, la concrétisation de partenariats avec les champions nationaux marocains installés en Côte d’Ivoire, la mise en place d’un programme «Infitah Africain» afin de moderniser et digitaliser des TPE. Cette convention a été signée par Laila Miyara, co-président de la commission économie sociale et solidaire et de l’artisanat (GIE- Maroc) et Kassoum Bamba, co-président de la commission économie sociale et solidaire et de l’artisanat (GIE-Côte d’Ivoire).

Une convention pour la création d’un technocentre à Abidjan. Ayant pour objectif d'accroître la création et l'implantation d'entreprises innovantes dans le secteur des NTIC dans un cadre favorisant leur développement, cette convention a été signée su côté marocain par Aziz Dadane, co-président de la commission «Economie Numérique» du GIE Maroc-Côte d’Ivoire, Lamiae Benmakhlouf, Directrice Générale de la Moroccan Information Technology Company (MITC), Saloua Karkmi Belkeziz, Présidente de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring. Elle a été signé du côté ivoirien par Patrick M’Bengue, co-président de la commission «Economie Numérique» du GIE Maroc-Côte d’Ivoire, qui a également signé pour le compte de Patrick Brou, vice-président du groupement des opérateurs du secteur des TIC, Jean Euloge Soro-Kipeya, Directeur Général de l’Agence nationale du service universel des télécommunications-TIC (ANSUT), et Akossi Noel Bendjo, président de la coordination des maires d’Abidjan.

Une convention de joint-venture pour la mise en place d’un centre de traitement informatique. Elle a été signée par Aziz Dadane, président de la Société maghrébine de monétique (S2M), et Patrick M’Bengue, PDG d'INOVA.

Une convention de partenariat pour la création d’une joint-venture entre les sociétés INVOLYS (Maroc) et INOVA (Côte d’Ivoire). Elle a été signée par Mohamed Bachir Rachdi, PDG de la société INVOLYS et Patrick M’Bengue, PDG de la société INOVA.

Un mémorandum d’entente relatif à la modernisation et au maintien du parc de véhicules de transport routier de personnes et de marchandises. Ce mémorandum a été signé, côté marocain, par Abdelilah Hifdi, pour l’Union africaine du transport et de la logistique (UATL), Ezzoubeir Errhaimini, pour la Fédération du transport de la confédération générale des entreprises du Maroc (FT-CGEM), et Mohamed Ben Ouda, directeur général de la Société nationale des transports et de la logistique (SNTL). Côté ivoirien, il a été signé par Abdramane Camara, pour le Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire, et Stéphane Eholie, co-président de la commission «Transport et Logistique» du GIE Maroc-Côte d’Ivoire.

Un accord de coopération dans le domaine de la logistique. Cet accord, signé par Younes Tazi, Directeur Général de l’Agence marocaine de développement de la logistique, et Issoufou Sidibe, PDG de l’Office Ivoirien des Ccargeurs, a pour objectif de définir des actions concrètes et opérationnelles dans les domaines de développement des zones et plateformes logistiques, la modernisation de chaînes logistiques et le développement des compétences et de la formation dans les métiers logistiques.

Un mémorandum d’entente en vue de la coopération dans les domaines des transports publics de voyageurs et de la sécurité routière. Signé par Ezzoubeir Errhaimini, PDG de la Compagnie de transport du Maroc SA. «CTM» et Aissatou Cisse Sy, PDG de PENDIS, ce mémorandum vise à apporter l’assistance de CTM et son expertise pour la structuration d’une offre de transport public de voyageurs, dans de bonnes conditions de confort et de sécurité, en vue d’atteindre une meilleure mobilité des usagers et répondre ainsi aux normes internationales. Il ambitionne également la formation en mode alterné, des conducteurs et du personnel de gestion, la définition d’une stratégie et la mise en place d’un schéma directeur des gares routières qui intègre le «space planning», et le partage d’expérience sur les différents outils et procédures dans le but d’atténuer l’impact de l’activité de transport sur l’environnement.

Le 27/02/2017 à 17h43