L'Etat verse 250 millions DH à l’indemnité pour perte d’emploi

Abdeslam Seddiki, ministre de l'Emploi.

Abdeslam Seddiki, ministre de l'Emploi. . DR

Revue de presseKiosque360. Le gouvernement a annoncé avoir débloqué cette semaine sa quote-part de 250 millions de dirhams pour le démarrage du Fonds de soutien pour perte d'emploi, en projet depuis dix ans.

Le 17/04/2015 à 07h03

Ce fonds d'amorçage concernant l'Indemnité pour perte d'emploi (IPE) a été renfloué cette semaine après le premier virement du ministère des Finances de 250 millions de dirhams, rapporte Al Massae dans son édition de ce vendredi 17 avril. Le ministre de l'Emploi, Abdeslam Seddiki, a annoncé "l'heureuse nouvelle" à la classe laborieuse en indiquant que le gouvernement a respecté son engagement en lançant ce fonds d'amorçage qui se transformera durant les trois prochaines années en une Caisse d'indemnisation pour l'IPE. Les deux prochaines années connaitront également un autre déblocage d'un montant global de 250 millions DH, selon Seddiki, rappelant que ce fonds est encadré par une loi 03/14 adoptée dernièrement par le Parlement.

Cette loi, rappelle le journal, stipule que les employés peuvent prétendre à cette indemnité à condition d'avoir subi une perte involontaire d'un emploi cumulant 780 jours de travail effectif durant les 36 derniers mois. Calculée sur la base de 70% du salaire moyen, cette indemnité n'est accordée que durant six mois de chômage. Au-delà de cette période, le bénéficiaire perd ce droit.

La gestion de l'IPE a été confiée à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Celle-ci affirme avoir reçu depuis le 1er décembre, date de la mise en oeuvre de la loi 03/14, quelque 1.051 demandes d'indemnité pour perte d'emploi. Entre le 1er le 31 décembre, quelques 609 dossiers, soit près des trois quarts des requérants, ont été traités. La moitié d'entre eux, seulement, ont reçu un avis favorable alors que le reste a été rejeté. Les 100 agences que compte la CNSS à travers le royaume ont mis en place un dispositif informatique basé sur l'enregistrement des dossiers puis sur le versement des indemnités aux bénéficiaires.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 17/04/2015 à 07h03