Les premières statistiques de l'immobilier professionnel à Casablanca

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Revue de presseKiosque360. L’immobilier d’entreprise se développe. Pas moins de 42.000 m2 sont vendus ou loués chaque année. Le GIE Statimmo détaille les statistiques consolidées sur les cinq dernières années.

Le 12/04/2018 à 22h53

Les transactions immobilières recensées à Casablanca ces cinq dernières années ont atteint 213.000 m2 placés. Dans son édition du jour, L’Economiste explique que ces chiffres proviennent de Statimmo, un GIE regroupant les principaux acteurs opérant sur le marché de l’immobilier de bureaux.

Ces données de Statimmo «recensent donc les transactions immobilières (location et acquisition) sur Casablanca en l’absence de statistiques fiables sur le marché», rapporte le quotidien. Ces chiffres indiquent que depuis trois ans, la demande est plutôt stable, voire atone et qu’un retour à la normale s’est toutefois amorcé en 2017.

Il faut savoir que 42.000 m2 sont vendus ou loués en moyenne chaque année alors que l’offre disponible s’élevait à 32.000 m2, dont 60% à la location, en 2017. «L’inadéquation entre l’offre et la demande serait également à l’origine de la tendance baissière des transactions en 2015/2016». Sur les cinq dernières années, le loyer moyen est estimé à 138 DH/m2 (hors taxes et charges).

Autre enseignement: certaines zones sont moins prisées ou plus du tout, d’autres émergent comme la route d’El Jadida et Yacoub El Mansour, où beaucoup de chantiers d’immeubles de bureaux sont en construction. A l’inverse, l’effet Marina et Corniche s’est estompé après l’écoulement de l’ensemble de l’offre disponible sur ces zones.

Le journal révèle que le parc Casanearshore concentre le plus gros de l’offre placée (40%) sur les cinq dernières années. Dédié à l’offshoring, il a écoulé près de 85.000 m2, alors que 50.000 m2 sont en cours de développement. Le parc offre aujourd’hui 200.000 m2 d’espaces bureaux et services développés.

Fort de cette première expérience, le GIE Statimmo espère étendre son périmètre d’action sur Rabat. Il compte aussi introduire deux nouveaux indicateurs, la superficie bureaux disponible à Casablanca et le volume d’investissements annuels au Maroc (bureaux, retail et industriel).

Par Rachid Al Arbi
Le 12/04/2018 à 22h53