Les PME veulent intégrer les chaînes de valeur mondiales

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Revue de presseKiosque360. Logistique, financement, connaissance des marchés, innovation, capital humain… Tels sont les principaux obstacles qui empêchent les entreprises marocaines d’intégrer les chaînes de valeur mondiales.

Le 09/10/2019 à 23h52

L’intégration des PME marocaines dans les chaînes de valeur internationales laisse à désirer, affirme L’Economiste dans son édition du jour. Le journal parle d’identification des obstacles à l’intégration des PME marocaines aux chaînes de valeur mondiales. Il faut dire que «près de 30% d'entre elles sont confrontées à un manque de services logistiques efficaces et de compétitivité de leurs produits, à la difficulté de satisfaire les exigences des donneurs d’ordre et à la difficulté de mettre leurs produits ou processus de production aux normes et standards imposés». A cela s’ajoute «le manque de main d’œuvre qualifiée».

Le quotidien, qui se base sur une étude réalisée par le Femise, en collaboration avec l’Iscae et le bureau de la Banque africaine de Développement (BAD) à Rabat, étude qui s’appuie sur un échantillon de 100 entreprises couvrant l’ensemble de l’industrie marocaine, note que pas moins de la moitié des entreprises interrogées est intégrée dans une chaîne de valeur des donneurs d’ordre oscillant entre 0 et plus de 50. Le journal assure que même les entreprises non intégrées ont des multinationales comme donneurs d’ordre.

L’Economiste relève que 50% des entreprises qualifient la nature des relations avec les donneurs d’ordre de «relations à long terme, solides et de confiance», quand 33% considèrent qu’elles sont «sans aucune garantie sur le moyen terme» et que 17% estiment être «sous tensions en termes de coûts ou de délais de livraison...». 

Le journal précise que les PME ont besoin davantage d'accompagnement pour intégrer les chaînes de valeur mondiales (CVM), de support pour la mise en contact avec les entreprises étrangères, de suivi du besoin de crédits bancaires (74% des réponses) et de support pour la mise en conformité des produits et/ou des processus de production aux normes et standards (58%). Il ne faut pas oublier le besoin de support pour la formation des salariés à 32%. Dans ce cas, il est préconisé de «faciliter, encourager et accompagner les porteurs de projets d’investissements industriels et les IDE».

Par Rachid Al Arbi
Le 09/10/2019 à 23h52