Les fonds actions performent

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Revue de presseKiosque360. Si la collecte marque le pas avec à peine 12,7 milliards de DH en 2019 contre 29 milliards par an entre 2014 et 2017, la performance est en nette amélioration.

Le 13/02/2020 à 21h31

Bonne performance pour les fonds actions en 2019 qui ont fait mieux que le Masi, d'après L’Economiste. Dans son édition du jour, le journal assure que sur les quatre dernières années, les OPCVM actions se sont mieux comportés que la Bourse elle-même, «quelle que soit la direction du marché». Justement, pour le quotidien, c’est le rebond de la Bourse en 2019 et l'amélioration des performances des fonds diversifiés et obligataires qui ont contribué à la hausse de 8% de l'actif net sous gestion à 471 milliards de DH en fin d'année. A noter une collecte nette de 12,7 milliards de DH en 2019 qui reste, comme le constate L’Economiste, la plus faible moisson des cinq dernières années.

Dans le détail, ce sont les fonds obligataires moyen long terme, les plus actifs avec une collecte de 20 milliards de DH. «L'amélioration du climat en Bourse a permis aux véhicules dédiés aux placements en actions de drainer près de 2 milliards de DH», relève le journal. En revanche, toutes les autres catégories ont enregistré une décollecte comme pour pour les fonds obligataires court terme et les fonds monétaires.

S’agissant de l’investissement en OPCVM, c’est sans surprise les institutionnels et corporate qui dominent. L’Economiste suggère que l'industrie s'ouvre davantage au grand public à condition que ses produits soient mieux vulgarisés dans le réseau bancaire. «La réforme de la loi sur les OPCVM devrait ouvrir de nouvelles perspectives à l'industrie», estime le quotidien.

Pour ce qui est des acteurs, Wafa Gestion consolide sa première position dans le secteur avec 115 milliards de DH d'actifs sous gestion à fin 2019. «Les trois majors, Attijariwafa bank, BCP et BMCE Bank, détiennent ensemble une part de marché de 52% dans la gestion d'actifs».

Par Rachid Al Arbi
Le 13/02/2020 à 21h31