Le Trésor accélère le remboursement TVA

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Revue de presseKiosque360. Chose promise, chose due. Le Trésor accélère le remboursement de TVA. Au cours des deux premiers mois de l’année, il a décaissé 1,5 milliard de dirhams, profitant d’un bon comportement des recettes fiscales.

Le 25/03/2019 à 21h58

La TVA est incontestablement l'impôt qui rapporte le plus au Trésor, mais c’est également le plus exonéré avec 84 mesures pour un total de 15,4 milliards de dirhams, précise L’Economiste dans son édition du 26 mars. Le journal soutient que la taxe sur la consommation continue d’assurer, à fin février, 10,5 milliards de dirhams de recettes.

Dans le détail, la TVA à l'import a drainé 5,1 milliards de dirhams suite à la hausse de la TVA sur les produits énergétiques (+6%). La TVA à l'intérieur fait légèrement mieux avec des recettes de 5,5 milliards de dirhams. Le journal relève la poursuite des remboursements qui ont atteint 1,54 milliard contre 1 milliard de dirhams l'année dernière. «Ces remboursement sont imputés à 70% sur le budget général; le reste est prélevé du compte d'affectation spéciale des collectivités territoriales dans le produit de la TVA», précise le quotidien.

Plus globalement, L’Economiste constate un accroissement de 7% des recettes fiscales. Cette hausse provient de la bonne tenue de la TIC, qui a enregistré plus de 5 milliards de dirhams. Même chose pour l'IS et l'IR qui continuent à bien se comporter. «L'IS est à 2,2 milliards de dirhams et les restitutions ont atteint 21 millions de dirhams. L'IR assure aussi des recettes intéressantes au Trésor: 8,1 milliards de dirhams dont l'essentiel provient des prélèvement sur les salaires (8,8%)».

Grâce à l'appréciation des recettes et à une croissance contenue des dépenses, le déficit du Trésor se résorbe légèrement à 10,5 milliards de dirhams. Même si, comme le note le journal, «les prévisions de la banque centrale restent néanmoins pessimistes puisqu'elles projettent 4,1% du PIB hors privatisation cette année et 3,5% en 2020».

L’Economiste indique que la hausse des dépenses incluent une augmentation de l'investissement de 25,6%, s'établissant ainsi à 16,4 milliards de dirhams. Les dépenses des ministères et les charges communes ne sont pas en reste, avec une croissance de plus de 20%. Les dépenses de fonctionnement ont, quant à elles, stagné.

Par Rachid Al Arbi
Le 25/03/2019 à 21h58