Le textile technique: un nouveau défi

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Revue de presseKiosque360. La filière du textile technique, qui concerne plusieurs secteurs dont l'aéronautique, le ferroviaire ou encore l'automobile, souhaite augmenter sa valeur ajoutée. Les détails d'un plan d'action.

Le 15/03/2016 à 00h08

Le textile technique: un nouveau segment sur lequel le Maroc souhaite se positionner afin de remonter la chaîne de valeur d'une industrie en panne de compétitivité.

Pourtant, souligne l'Economiste dans son édition du 15 mars, on parle là d'un chiffre d'affaires de plus de 10 milliards de DH pour 2015, dont 6 milliards à l'import. La nomenclature douanière ne permet cependant pas d'appréhender avec exactitude l'ensemble des produits importés ni leur usage final.

Ainsi, l'une des premières actions effectuées par le cluster du textile technique porte sur le réseautage avec d'autres écosystèmes, tels que le cluster dédié à la mécatronique et l'électronique (CE3M), ainsi que le cluster dédié à l'Efficacité énergétique (EMC).L'objectif? Identifier les opportunités de synergie, notamment dans le domaine des textiles intelligents et des matériaux de construction. Le cluster a aussi procédé à des séances de formation et d'information des membres destinées à les aider à se positionner sur les différentes filières du secteur. Le cluster a d'ailleurs pris attache avec la Berd, la GIZ et Maroc PM. Un partenariat pourrait aussi être signé avec le cluster solaire pour la réalisation de projets collaboratifs.

Le Maroc fabrique actuellement une large gamme de produits destinés à l'industrie automobile, aéronautique, ferroviaire et à l'agriculture. Un cluster dédié a été mis en place dans le cadre de la stratégie d'accélération industrielle 2015-2020 et regroupe une dizaine d'unités industrielles spécialisées, des institutionnels, des centres de recherche et de développement, ainsi que des établissements de formation. Parmi les secteurs à fort potentiel: les industries aéronautique et ferroviaire, qui pourraient progresser de 5 à 6% par an, et l'automobile, avec un potentiel de 90 millions de m2 de tissus.

Par Sanae El Asrawi
Le 15/03/2016 à 00h08