Le secteur minier face au défi de la croissance durable

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Revue de presseKiosque360. Le secteur minier veut faire davantage pour la préservation de l’environnement. Pour ce faire, le secteur est en quête d’un modèle de croissance durable que devrait porter le «Plan Maroc Mine», en cours d’élaboration.

Le 26/03/2019 à 21h39

Le secteur des mines est en quête d’un modèle de croissance durable. Et ce modèle devrait être porté par le «Plan Maroc Mine» qui est en cours d’élaboration, rapporte L’Économiste dans son édition du 27 mars. Pour Aziz Rebbah, ministre de l’Énergie, des Mines et du développement, interrogé par le journal, ce plan a pour objectif de faire du secteur, à l’horizon 2030, un modèle oeuvrant pour une croissance durable, territoriale, partagée et inclusive. Il estime que l’enjeu est de mettre en place et de concrétiser le volet du développement communautaire et de la RSE, et son extension au concept de contenu local, dans le cadre de la contractualisation entre l’État, les régions et les populations locales. «Tout pays à vocation minière, ayant une vision responsable, se trouve confronté aussi bien à la nécessité de promouvoir, à des fins socioéconomiques, l’exploitation de ses ressources minérales qu’au devoir de s’impliquer dans une dimension de développement durable», a soutenu le ministre.

Selon le journal, le Maroc a mis en place des dispositions législatives et réglementaires adéquates, comme la nouvelle loi relative aux mines qui est venue abroger celle de 1951 avec une adaptation aux évolutions qu’a connues le secteur minier au niveau mondial, tout en assurant un développement durable de l’industrie minière nationale. Ainsi, le nouveau plan minier en cours d’élaboration viendra renforcer davantage ce volet environnemental. Aziz Rebbah précise d’ailleurs que ce plan prône une gouvernance des ressources orientée vers la conciliation de la croissance économique et la préservation de l’environnement comme solution efficace pour renverser les tendances actuelles. «L’assurance de chaînes d’approvisionnement responsables mondiales dans une approche transfrontalière coordonnée est liée à une volonté d’un engagement international des différents intervenants. Ceci à travers une charte, des conventions ou des actions de coopération menées par les gouvernements des pays en préparant une plateforme dans laquelle figurent le respect des engagements, l’intégrité, la transparence et l’équité», poursuit Aziz Rebbah.

Par ailleurs, l’Économiste fait remarquer que l’exploitation minière reste en deçà des potentialités et de la richesse du sol marocain. Soulignons que, pour 2019, 45 projets de recherche minière se situent dans les zones les plus prometteuses du royaume, selon l’OHNYM. On apprend ainsi que les travaux programmés en partenariat avec le secteur privé couvrent 14 objectifs dont 4 pour les métaux précieux, 6 pour les métaux de base et 4 pour les roches et minéraux industriels.

Par Ismail Benbaba
Le 26/03/2019 à 21h39