Le programme de financement des TPE au Parlement

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Revue de presseKiosque360. Le Parlement veut réaliser un rapport annuel concernant les subventions publiques accordées aux porteurs de projets.

Le 04/02/2020 à 18h13

Le Parlement veut contrôler l’aide aux porteurs de projets. Dans ce sens, un rapport annuel sera réalisé par la première Chambre concernant les subventions publiques accordées aux porteurs de projets. Cette décision coïncide avec le lancement par le Maroc d’un dispositif destiné à faciliter l’accès des TPME au financement et aux crédits bancaires. Ce fut d’ailleurs l’une des décisions phares à l’issue d’un séminaire organisé par le Parlement, au lendemain de l’annonce du dispositif, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 5 février.

Dans le détail, les parlementaires, ainsi que les participants, veulent encourager l’adhésion de l’institution législative à cette nouvelle dynamique, principalement dans le but de mieux contrôler l’application des textes législatifs, ainsi que l’évaluation des politiques publiques. Par ailleurs, les participants au séminaire ont exhorté «les différentes autorités de contrôle à poursuivre leurs efforts de révision des règles prudentielles dans le domaine du financement des projets de jeunes entrepreneurs et des micro et petites entreprises, dans le but d’encourager et d’appuyer le financement de ces catégories». Les mêmes sources ont appelé à davantage d’efforts pour faciliter l’accès au financement des porteurs de projets et des Très petites, petites et moyennes entreprises, et ce par le lancement de programmes et de produits commerciaux qui conviendraient à leurs besoins avec la révision et la facilitation des conditions d’accès au financement.

Le rôle du secteur des microcrédits, notamment dans l’inclusion financière, était présent dans les débats au cours du séminaire. Les parlementaires et les professionnels ont ainsi insisté sur la capacité des organismes de microcrédit de fournir les fonds nécessaires pour les porteurs de projets, principalement dans le secteur informel, en plus des Très petites entreprises. Des appels ont été, en outre, lancés pour l’adoption d’un programme global pour accroître la performance du secteur, sans oublier l’accompagnement non financier aux porteurs de projets, des Très petites et moyennes entreprises et de la start-up.

Par Fayçal Ismaili
Le 04/02/2020 à 18h13