Le départ programmé du patron du fisc

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Revue de presseKiosque360. Omar Faraj confie que la décision concernant son départ avait été arrêtée avant la tenue des Assises de la fiscalité en mai 2019. Mais, ajoute-t-il, il ne fallait pas perturber le process important qui était en cours.

Le 15/09/2019 à 19h20

«Mon départ était programmé avant les Assises de la fiscalité». C’est en ces termes que l’ancien directeur général des Impôts, Omar Faraj, commente et confirme l’information, surprise, de son départ, tombée en fin de semaine. Joint par Aujourd’hui Le Maroc, Omar Faraj confie donce que la décision concernant son départ avait été arrêtée avant la tenue des Assises de la fiscalité, en mai 2019, mais qu’il ne fallait pas perturber le process important qui était en cours. «Après les Assises, explique-t-il, il fallait aussi finaliser les outputs des Assises à travers le bouclage de la loi-cadre qui va servir de feuille de route pour la grande réforme fiscale à venir».

Aujourd’hui donc, Omar Faraj part avec, dit-il, le sentiment du devoir accompli. Ayant atteint l’âge légal de la retraite il y a deux ans déjà, Omar Faraj a continué dans ses fonctions au titre d’un renouvellement de deux années. Même si la loi prévoit que le prolongement, au-delà de la retraite légale, peut être renouvelé une deuxième fois pour deux années, l’ancien directeur explique qu’il a préféré ne pas le faire pour profiter de sa retraite.

Pour rappel, c’est Mustapha Aman, qui assure la direction de la DGI par intérim. Directeur du contrôle fiscal et ancien directeur général des impôts à Tanger puis à Casablanca, Aman a intégré la DGI en 1981. Il est diplômé de l’ISCAE (Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises) et est considéré comme un «chevronné de la fiscalité».

Par Fayçal Ismaili
Le 15/09/2019 à 19h20