L’aviation d’affaires en attente d'une véritable stratégie

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Revue de presseKiosque360. Le ministère des Transports manifeste de plus en plus d’intérêt pour l’aviation d’affaires. Il tente ainsi de relancer un segment qui brasse un chiffre d’affaires annuel dépassant les 225 millions de DH. Le secteur souffre toutefois de quelques lacunes.

Le 05/08/2016 à 01h28

Le potentiel de croissance pour l’aviation d’affaires commence à susciter l’intérêt! Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que «le ministère du Transport vient de lancer la seconde phase d’une étude sur le potentiel de développement du segment». Le journal préconise d’abord de commencer par le cadre législatif étant donné que l’activité n’en dispose pas. Seuls trois textes le régissent «indirectement». Il y a un décret sur le réglementation de l’aéronautique civile, un arrêté ministériel et un cahier des charges fixant les conditions d’obtention de l’autorisation d’exploitation des services de transport public et de travail aérien. Cela paraît insuffisant pour un secteur en plein boom. Le business draine d’ailleurs déjà plus de 225 millions de DH. Du côté des opérateurs, les attentes sont importantes, d’autant plus que le secteur s’est ouvert à de «nouveaux marchés», l’Afrique, en particulier, «devenue l’une des destinations les plus demandées, en plus des marchés historiques d’Europe».

Le ministère des Transports, lui, veut plutôt disposer «d’une meilleure visibilité du secteur, tout en quantifiant ses impacts socio-économiques, et de faire de l’aviation d’affaires une activité efficace, rentable et économiquement viable».

L’autre volet d’importance, «la formation». Il s’agit de former «des ressources humaines dédiées à cette activité, à la gestion des infrastructures aéroportuaires et au management d’avions, ainsi que la promotion des liaisons aériennes non desservies d’une manière régulière»

Du point de vue des infrastructures, L’Economiste parle d’une étude de faisabilité déjà en cours pour la requalification de l’aéroport de Tit Mellil, dans le Grand Casablanca, en plateforme entièrement dédiée à l’avion privée et d’affaires.

Par Rachid Al Arbi
Le 05/08/2016 à 01h28