La SFI dévoile ses nouvelles ambitions pour le Maroc

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Revue de presseKiosque360. La Société Financière Internationale déploie une nouvelle stratégie pour renforcer son action dans le royaume. Selon Xavier Reille, nouveau directeur de la SFI pour le Maroc et le Maghreb, plusieurs secteurs seraient dans le viseur de l’institution financière.

Le 30/01/2018 à 00h31

La Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, décline sa nouvelle stratégie pour le Maroc. En effet, dans une interview accordée à L’Economiste de ce 30 janvier, Xavier Reille, le nouveau directeur de la SFI pour le Maroc et le Maghreb, a partagé son analyse sur la situation économique marocaine et dévoilé sa vision. Ainsi, le nouveau patron se dit optimiste car, pour lui, le Maroc a beaucoup d’atouts à faire valoir, dont sa stabilité politique et ses équilibres macroéconomiques.

«J’ai été positivement surpris du dynamisme et de l’attractivité de l’économie marocaine en termes de capacité à attirer des investisseurs internationaux», explique Xavier Reille. Cependant, il pointe du doigt quelques problèmes, notamment au niveau des PME. Le nouveau DG de la SFI pour le Maroc et le Maghreb estime qu’il est absolument urgent de libérer l’énergie et l’investissement de ces entreprises. Pour cela, la SFI entend d'ailleurs apporter sa contribution, notamment à travers le conseil. Pour ce qui est des banques marocaines, Xavier Reille fait remarquer qu’elles jouent déjà très bien leur rôle.

«Le premier green bond a été fait avec la BCP. On pense à d’autres opérations sur le marché des capitaux. Sur ce marché, nous allons continuer à être plus actifs. Nous pouvons faire plus de green bonds», souligne-t-il. Le secteur de l’éducation intéresse également la SFI. Les banques et l’intégration dans les grands groupes de chaînes de valeur comme l’aéronautique sont également des pistes que suit la SFI.

«Nous voulons nous positionner comme étant innovants, tout en apportant une expertise globale ayant de l’impact sur l’économie», précise Xavier Reille, qui ajoute qu’il annoncera bientôt un investissement avec une association de microcrédit. «La microfinance doit passer à une nouvelle étape», conclut-il.

Par Ismail Benbaba
Le 30/01/2018 à 00h31