La relance du tourisme nécessite une stratégie nationale

Marrakech.

Marrakech. . DR

Revue de presseKiosque360. Le léger frémissement du secteur du tourisme ne cache pas sa situation critique. Les appels des opérateurs pour sauver un secteur agonisant se multiplient. Cet article est une revue de presse tiré du journal Les Inspirations ECO.

Le 06/01/2022 à 21h51

La reprise du secteur touristique semble de plus en plus loin. Dans son édition du jour, Les Inspirations ECO rapporte que «la crise pandémique a fortement exacerbé ces difficultés structurelles et a eu de forts impacts économiques et sociaux sur son évolution».

Se basant sur l’avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il parle de six recommandations. A commencer par l’instauration d’une loi-cadre du tourisme et la promotion d’une planification stratégique intégrée, impliquant une convergence des moyens et des ressources et un suivi-évaluation pour toute la chaîne de valeur.

Il faut ajouter à cela l’opérationnalisation de la charte marocaine du tourisme durable, la contribution à travers le système fiscal à la promotion des investissements durables, productifs, créateurs d’emplois et catalyseurs de la valeur au niveau des territoires hôtes et la mise en place d’une approche «Tourisme 365 jours».

Selon le journal, «cette approche repose sur le développement de nouveaux segments faiblement dépendants des conditions climatiques et orientés vers des critères de performance qualitatifs tels que les recettes en devise et la durée moyenne de séjour». Il y a aussi le tourisme culturel indispensable pour développer les marchés traditionnels et attirer de nouveaux marchés (chinois, russe, etc.), l’éco-tourisme, le tourisme rural et le tourisme d’aventure dont l’offre peut être adaptée selon les saisons et les spécificités de chaque région, mais aussi le tourisme médical, le tourisme de bien-être, ainsi que le tourisme adapté aux séniors et aux retraités pour les longs séjours».

Le quotidien évoque aussi le tourisme national pour lequel il est proposé la création de produits adaptés au pouvoir d’achat, la promotion du tourisme social et solidaire, le développement des auberges de jeunes et l’élaboration d’une offre adéquate pour les MRE.

«Le volet digital est aussi des plus essentiels. Il conviendrait donc de promouvoir des destinations et des produits touristiques durables à travers la communication, la connectivité et la digitalisation en proposant un circuit de réservation et de paiement marocain», poursuit-il, assurant qu’au centre de tout développement, le capital humain devrait être formé en s’alignant sur les tendances mondiales et en visant l’excellence par la mise à jour de la cartographie de l’emploi dans le secteur.

Par Rachid Al Arbi
Le 06/01/2022 à 21h51