La MAMDA met son expertise dans l’assurance agricole au profit de l'Afrique

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La FAO, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’appuie sur l’expertise de la Mutuelle agricole marocaine d’assurance (MAMDA) pour développer l’assurance agricole en Afrique. L’objectif est de contribuer à améliorer la sécurité alimentaire au niveau du continent.

Le 24/10/2015 à 11h18

Pour beaucoup de spécialistes, si l’agriculture africaine n’arrive pas à se développer, c’est surtout à cause de l’absence de produits d’assurance adaptés et, parfois même, de l’inexistence d’assurance agricole tout court. Or, sans assurance, il est difficile pour les agriculteurs d’obtenir des financements auprès des secteurs bancaires alors que l’agriculture africaine fait face à de multiples risques dont les survenances peuvent entraîner des pertes énormes de récoltes et, donc, de sources de revenus. C’est dire l’importance de l’assurance dans le développement d’un secteur agricole performant sur le continent. 

C’est dans ce cadre qu’on peut apprécier la portée de la signature de l’accord entre la MAMDA et la FAO qui s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud et qui vise à aider les pays africains à développer l’assurance agricole pour accroître leur productivité agricole et, ainsi, contribuer à l’amélioration de leur sécurité alimentaire. De cette manière, l’assurance va contribuer à l’amélioration des moyens de subsistance des populations et au renforcement de leur résilience face aux aléas (sécheresse, inondation, etc.).

Dans ce contexte, la MAMDA, qui intervient dans l’assurance des biens des agriculteurs et leur santé depuis plus de cinquante ans, fera bénéficier les pays africains, via la FAO, de son expérience et de son expertise dans le domaine de l’assurance agricole. En plus de son savoir-faire, la MAMDA apportera une contribution financière au Fonds fiduciaire dont l’accord a été signé entre le gouvernement marocain et la FAO en 2014 qui sera géré de manière indépendante par cette dernière.

Grâce au partenariat entre la MAMDA et la FAO, on peut s’attendre au développement de l’assurance agricole sur le continent. Et du fait des nombreux risques dont fait face l’agriculture africaine (sécheresse, catastrophes naturelles, inondations, invasion acridienne, etc.) et qui peuvent entraîner la destruction des récoltes et donc des pertes de revenus aux agriculteurs, il est certain que le potentiel de développement de l’assurance agricole est très important.

Par Moussa Diop
Le 24/10/2015 à 11h18