La Direction des études et des prévisions est optimiste pour le deuxième semestre 2021

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Revue de presseKiosque360. C’est un deuxième semestre 2021 prometteur qui se dessine, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) qui y voit l’occasion d’insuffler un nouvel élan à la croissance économique. Explications.

Le 22/06/2021 à 17h47

Une bonne saison agricole, une campagne nationale de vaccination sur les bons rails, ainsi que l’assouplissement des restrictions annoncent un deuxième semestre 2021 prometteur. C’est en tout cas ce qu’affirme la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), dans sa dernière note de conjoncture, laquelle voit ainsi une opportunité de favoriser le regain de confiance des opérateurs et d’insuffler un nouvel élan à la croissance économique, au moment où le Maroc prépare la mise en œuvre de son Nouveau Modèle de Développement, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce mercredi 23 juin.

Pour la DEPF, le redressement de l’activité économique est perceptible au niveau de certains secteurs comme celui des mines, du BTP (+25,4% de vente du ciment à fin mai), de l’énergie électrique (croissance de 5,4% à fin avril) et de quelques branches du secteur industriel.

Après une année 2020 catastrophique, la reprise du secteur touristique s’annonce positive, d’après la DEPF, qui met en avant le flux de réservations hôtelières par les touristes nationaux et étrangers grâce à la réouverture progressive des lignes aériennes depuis le 15 juin.

Autre indicateur soulevé par la DEPF: le pouvoir d’achat des ménages qui devrait se maintenir courant 2021, et ce, en raison d’une orientation favorable des niveaux de revenus et de la bonne tenue des transferts des MRE (+45,3% à fin avril 2021), dans un contexte de maîtrise de l’inflation (+0,5% à fin avril 2021), comme le souligne le journal.

Concernant l’investissement, la DEPF évoque le redressement des importations de biens d’équipement (7,1% à fin avril 2021), l’atténuation du rythme de baisse des crédits à l’équipement (-4% à fin avril 2021), l’allègement de 4,2% du déficit commercial, l’amélioration de 1% des exportations et le repli de 2,1% des importations par rapport à la même période de 2019, ainsi que l’atténuation de 3,1% du déficit budgétaire à fin mai 2021.

Par Fayçal Ismaili
Le 22/06/2021 à 17h47