La croissance soutenue par les ménages au 4e trimestre 2018

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Revue de presseKiosque360. C’est la consommation finale des ménages qui assure de la croissance. Une croissance en repli. Excepté au niveau des services, toutes les autres activités stagnent et l’industrie peine toujours à compenser.

Le 01/04/2019 à 23h56

La croissance effective au 4e trimestre 2018 n’a pas été vigoureuse. C’est ce qui ressort de l’analyse que fait L’Economiste dans son édition du 2 avril. Le journal relève que «l’arrêté des comptes nationaux sur la période la situe à 2,9% contre 4,4% lors du dernier trimestre de 2017». Et c’est principalement, comme le soutient le quotidien, la consommation finale des ménages qui assure cette croissance.

Pour L’Economiste, «le recul observé s’explique essentiellement par le net ralentissement du secteur primaire: 2% contre près de 11%. La forte baisse résulte du plongeon de 15,7% de la valeur ajoutée de l’activité de pêche».

Une baisse est également relevée au niveau du secteur secondaire avec une croissance d’à peine 3,2% au 4e trimestre. «L’industrie d’extraction et BTP demeurent en tête des activités qui ont accusé les plus fortes baisses, alors que l’énergie électrique, l’eau et l’industrie de transformation ont relativement amélioré leurs indicateurs».

L’Economiste relève que le secteur des services est le plus performant, particulièrement le commerce et les activités financières et assurances avec une croissance qui a doublé. Les télécommunications sont aussi en bonne position avec une croissance de 2,7%.Globalement, «la valeur ajoutée des activités hors agriculture s’est repliée de 0,3 point de pourcentage à 2,9%» dans un contexte de stabilisation de l’inflation (1,9%). Idem pour la demande intérieure dont l’accroissement dépasse les 2%. Sa contribution à la croissance est de 2,2 points à la croissance économique.

L’Economiste remarque également un repli de 1% de l’investissement, mais sa contribution à la croissance du PIB est restée positive à hauteur de 2,9 points. Cela s’est traduit par une accentuation des besoins de financement de l’économie.

Par Rachid Al Arbi
Le 01/04/2019 à 23h56