La croissance ne se redresse toujours pas

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Revue de presseKiosque360. La croissance du PIB s’est fixée à 2,5% contre 2,6% au deuxième trimestre de l’année dernière. La valeur ajoutée non agricole, en hausse de 3,3%, limite les dégâts.

Le 30/09/2019 à 21h55

La croissance, au deuxième trimestre, a été au ralenti. Dans son édition du jour, L’Economiste nous apprend qu’elle s’est fixée à 2,5% du PIB à fin juin, soit une baisse de 0,1 point en comparaison à la même période de l’année dernière. La bonne nouvelle provient du chômage qui a baissé à 8,5%, avec la création de 7.000 emplois. Cette croissance molle provient, comme le souligne le quotidien, de la consommation finale et l’investissement dans un contexte marqué par la baisse de l’inflation (0,9% au lieu de 1% l’année dernière) et l’amélioration du besoin de financement de l’économie (recul à 5% du PIB contre 5,6% en 2018). 

L’Economiste constate que la valeur ajoutée des activités non agricoles a augmenté de 3,3% contre 2,1%, profitant de la croissance de 3,6% du secteur secondaire. Et ce grâce à l’amélioration des valeurs ajoutées de l’électricité et eau à hauteur de 20,9% et du bâtiment et travaux publics à hauteur de 1,2%. La valeur ajoutée du secteur tertiaire progresse aussi de 3%. «Elle est tirée par la bonne tenue des services rendus par l’administration publique et la sécurité sociale (+3,6%), le commerce (+3,3%) et les services financiers et assurances (2,9%)», relève le journal. A l’inverse, les hôtels et restaurants, les services rendus aux ménages et aux entreprises, ainsi que le transport et les postes et télécommunications, sont en recul. Au niveau du secteur primaire, la valeur a baissé de 2,2% suite au recul de 2,8% des activités agricoles.

L’Economiste note également que la croissance reste principalement tirée par la demande intérieure, enregistrant une progression de 3,1% et contribuant pour 3,4 points à la croissance. Dans le détail, les dépenses de consommation finale des ménages ont pris 3,7%, contribuant pour 2,1 points à la croissance. Idem pour la consommation finale des administrations publiques qui a crû de 3,3% et contribué à 0,6% à la croissance.

Par Rachid Al Arbi
Le 30/09/2019 à 21h55